Biographie, reine Victoria, dynastie des Hanovre, monarchie britannique, parlementarisme, enfance, duchesse de Kent, Albert de Cobourg, colonialisme, Empire britannique, époque victorienne, socialisme, syndicalisme
Succédant tour à tour à George III, George IV et à Guillaume IV, celle qui n'était initialement pas destinée à gouverner a su redorer le blason de la dynastie des Hanovre, qui règne sur l'Angleterre depuis le début du XVIIIe siècle. Elle sera la dernière souveraine britannique venant de cette maison. Puisque son héritier qui se trouve en la personne de son fils aîné et prenant le nom d'Édouard VII appartient à la lignée de son père, c'est-à-dire la maison de Saxe-Cobourg et Gotha. L'accession au trône de Victoria à seulement 18 ans présage la fin de l'Ancien Régime et est vectrice de nombreux progrès industriels, urbains et technologiques. Mais également de la consolidation du parlementarisme avec la naissance des grands partis politiques.
[...] Cette dernière est assez autoritaire envers « Drina ». Dès ses jeunes années, elle doit mener une existence extrêmement ordonnée. Et pour cause, chaque jour est rythmé par un petit-déjeuner à 8 heures et demie, un déjeuner à une heure et demie ainsi qu'un dîner à 7 heures. La plupart de son temps elle le consacre à étudier. Ces récréations, quant à elles, sont réservées à la pratique du sport, de la promenade ou du cheval. Et au fur et à mesure que la princesse grandit, la liste de ses enseignements augmente. [...]
[...] Elle songe même plus d'une fois à abdiquer. Et son retrait dans le château de Windsor lui vaut le surnom de « veuve de Windsor ». Elle ne participe plus activement au gouvernement du royaume et met à mal l'institution monarchique. Ce n'est qu'au bras d'autres hommes, tel John Brown, palefrenier engagé pour l'entretien du château de Balmoral, et premier valet de son défunt époux, Disraeli ou encore Abdul Karim, domestique indien qui devient rapidement son premier confident. Que la reine retrouve un peu de réconfort et reprend peu à peu goût à la vie et au gouvernement. [...]
[...] Si bien que les prétendants de la jeune reine ne tardent pas à se faire connaître. Néanmoins, elle avait d'ores et déjà choisi que son époux soit son cousin Albert de Cobourg, de trois mois son cadet. Mais parce qu'elle se joue un peu de l'étiquette, elle tarde à énoncer son choix. Et c'est seulement le 20 octobre 1837 qu'Albert est officiellement admis comme prince consort. II. La Reine Victoria, incarnation populaire de la puissance de la Grande- Bretagne A. [...]
[...] Lorsque le drame se produit, Victoria se tient à ses côtés. Bien qu'elle n'entretenait pas des rapports extrêmement cordiaux avec elle, Victoria lit les documents de sa mère. Et c'est avec une profonde surprise et tristesse qu'elle découvre l'amour que sa mère lui portait. Afin de soulager Victoria du poids du deuil, son époux, le Prince Albert assure une grande partie de ses charges, bien que ce dernier souffre de quelques maux. En août de la même année, les époux décident de rendre visite à leur fils, le prince de Galles. [...]
[...] L'Angleterre est le territoire originel de la révolution industrielle. La majorité des constructions qui décorent le paysage britannique actuel ont été réalisées sous le règne de Victoria. La cloche de Big Ben sonne en effet pour la toute première fois en 1859. Le célèbre pont de Tower Bridge est, quant à lui, inauguré en 1897, et le premier tunnel passant sous une rivière, nommé Thames Tunnel, voit le jour en 1843. Le Prince Albert, mari de la reine Victoria inaugure le 1er mai 1851, son projet : la première Exposition Universelle à Londres, The Great Exhibition of the Works of Industry of all Nations. [...]
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