Le blocus naval imposé par l'Entente à l'Allemagne tente d'asphyxier le pays. Le blocus est peu étanche mais à partir de 1915, il s'intensifie afin de priver l'Allemagne de matières premières et de nourriture. Ce blocus commence à faire ses effets à la fin de l'année 1916.
La guerre sous-marine est la réponse allemande au blocus, elle s'attaque à l'économie très dépendante de l'extérieur du Royaume-Uni. Tout navire présent dans les eaux britanniques devait être coulé. Le torpillage du Lusitania en 1915 a pour conséquence de suspendre la guerre sous-marine de crainte que les Américains n'entrent en guerre (...)
[...] Hyperinflation en Allemagne en 1923, dépréciation monétaire. Elle finance la reconstruction, le relèvement de l'économie, elle permet de facilité les exportations et elle doit payer les réparations (132 milliards de Marks). Cette politique s'explique par le choc de la guerre et par la sévérité du traité de Versailles et le poids des réparations mais elle est aussi victime de ses citoyens qui spéculent sur le Mark. Les autorités allemandes vont perdre le contrôle de l'inflation qui devient galopante : hausse des prix phénoménaux, le Mark s'effondre. [...]
[...] Multiplication des emprunts lors de la guerre, émission de papier monnaie sans contre partie économique. Avec la reconstruction ces pratiques vont perdurer (crédits jusqu'en 1920). Le retour à l'étalon or, système monétaire rigoureux, est impossible dans l'immédiat et il suppose une stabilisation des changes. Cette question a été débattue à la conférence de Gènes (Italie) en 1922 à l'initiative de la Grande Bretagne, en l'absence des USA et de la Russie désormais bolchevique. Son objectif est de rétablir un système de change stable, mais il se heurte à un obstacle majeur. [...]
[...] Ceci aboutit à des traités de paix dont celui de Versailles le 18 janvier 1919 avec l'Allemagne, traité de Saint Germain en Laye signé avec l'Autriche le 10 septembre 1919, le traité du Trianon signé avec la Hongrie le 4 juin 1920, le traité de Sèvre avec la Turquie le 11 aout 1920. L'Europe sort de ce conflit affaiblie, secouée par la chute démographique, la destruction matérielle et les dépenses de guerre. I La guerre économique et l'économie de guerre. A La guerre économique. Le blocus naval imposé par l'Entente à l'Allemagne tente d'asphyxier le pays. Le blocus est peu étanche mais à partir de 1915, il s'intensifie afin de priver l'Allemagne de matières premières et de nourriture. [...]
[...] - Réduction du montant total des réparations de 17%. - Suppression du contrôle interallié. La crise de 1929 va remettre en cause ce plan, en 1931 le président américain Hoover a proposé un moratoire qui est proposé à tous les pays débiteurs des américains dont l'Allemagne. Cependant en juillet 1931 à la conférence de Lausanne, les européens libèrent l'Allemagne de ses obligations car elle était dans une situation telle qu'elle ne pouvait pas payer, elle aura payé au final 22,5 milliards sur les 132, dont 9,6 à la France. [...]
[...] B Affaiblissement dû aux pertes matérielles et au désordre financier. Les destructions ont été considérables et affectent les régions qui ont servit de champs de bataille : l'Europe Balkanique (front Sud), la Pologne Orientale et la Russie Blanche (à l'Est) et le Nord Est de la France et la Belgique (à l'Ouest). Tout est à reconstruire : maisons, villages, ponts, il faut réhabiliter les terres agricoles. En France et en Belgique les dégâts sont encore plus sensibles qu'ailleurs puisque la guerre a frappé des régions industrielles. [...]
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