Le Gouvernement Provisoire de la République française (GPRF) s'installe à Paris le 25 août 1944. De Gaulle remplace rapidement les fonctionnaires de Vichy. L'un des premiers actes du GPRF est de mettre fin à l'épuration spontanée comme on a pu le voir avec les femmes tondues pour avoir eu un enfant avec un allemand. Cela a pour but de restaurer l'unité nationale. On assiste à la restauration des libertés républicaines.
1944-45 : droit de vote des femmes, sécurité sociale. On a la présence de l'Etat modernisateur avec la nationalisation des grandes entreprises. On tente alors d'oublier la collaboration, le régime de Vichy, et de valoriser la Résistance et la France libre. Cette mémoire de la Seconde Guerre mondiale va cependant évoluer durant la seconde moitié du XXe siècle et c'est ce que nous allons voir maintenant.
Pourquoi le souvenir du régime de Vichy a-t-il été longtemps refoulé derrière le mythe d'une France unanimement résistante ?
[...] III- La question de la mémoire de Vichy à travers différentes thématiques La mémoire de la Shoah en France Les survivants du génocide se sont souvent réfugiés dans le silence face à une société relativement indifférente à leurs témoignages. Une mémoire juive ne s'affirme réellement que dans les années 60. Les autorités françaises ont dû reconnaitre alors l'exécution des crimes nazis par l'administration française. Ex : ancien ministre et survivante d'Auschwitz, Simone Veil préside la Fondation pour la mémoire de la Shoah, créée en décembre 2000. Elle décrit le rejet des gens face aux camps de concentration dans son ouvrage Une vie publiée en 2007. [...]
[...] L'antisémitisme de Vichy est rarement évoqué dans les procès. Il y a bien des rescapés de la Shoah qui vont vouloir témoigner pour raconter ce qu'ils ont vécu, mais ils se retrouvent face à une société peu réceptive et qui tente d'oublier son passé et la souffrance qu'ils ont vécue. Vichy est donc mis de côté. Un syndrome de Vichy Le déclenchement de la guerre froide va briser les forces qui s'étaient alliées dans la Résistance, en particulier les communistes (qui s'engagent dans la Résistance en 1942 après l'invasion de l'URSS par l'Allemagne). [...]
[...] Jacques Chirac accepte de reconnaitre la responsabilité de l'Etat français lors de la commémoration de la rafle du Vel d'Hiv le 16 juillet 1995. Lucie Aubrac (1919-2007) Elle est nait en 1912 dans une famille de modestes cultivateurs. Dans les années 1930, elle milite au sein des jeunesses communistes. Elle rencontre en 1939 Raymond Samuel, un jeune ingénieur d'origine juif. Ils se prénommeront désormais le couple Aubrac. Raymond Samuel va être arrêté en 1940 par les Allemands. Lucie parvient à le faire évader. [...]
[...] Bilan et mémoire de la Seconde guerre mondiale Le Gouvernement Provisoire de la République française (GPRF) s'installe à Paris le 25 aout 1944. De Gaulle remplace rapidement les fonctionnaires de Vichy. L'un des premiers actes du GPRF est de mettre fin à l'épuration spontanée comme on a pu le voir avec les femmes tondues pour avoir eu un enfant avec un allemand. Cela a pour but de restaurer l'unité nationale. On assiste à la restauration des libertés républicaines. 1944-45 : droit de vote des femmes, sécurité sociale. [...]
[...] Ils y sont arrêtés par les agents de la Gestapo de Klaus Barbie. Elle réussira là encore à le faire évader en se présentant aux autorités allemandes comme une jeune fille de bonne famille abusée par lui et permet de le faire extraire de la prison et de mettre en place son évasion. Elle est décédée en 2007 et les honneurs militaires lui ont été rendus aux invalides. Les mémoires de la guerre La mémoire officielle : commémoration du 8 mai, Célébration de la France résistante, Reconnaissance des responsabilités de l'Etat et de l'administration française dans la disparition des juifs, Hommage aux justes de France (ceux qui ont aidé les juifs). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture