Quel bilan peut-on accorder à la IVème République ?

Résumé du document

En 1944, après la chute du gouvernement de Vichy, la France sort péniblement de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) qui fut dévastatrice. L'Etat français instauré par le Maréchal Pétain n'est plus et la IIIème République ne semble pas en mesure de renaître. Ainsi, le gouvernement provisoire de la République française (GPRF) est mis en place en 1944 afin d'instaurer de nouvelles institutions.

Un retour vers la IIIème République est écarté sans appel par voie de référendum le 21 octobre 1945. Nous pourrons nous demander si la IVème République se résume à un échec. Elle a débuté en 1946 et s'est achevée en 1958. Bien qu'elle fût agitée, nous en retenons tout de même quelques réalisations importantes (...)

Extraits

[...] Dissertation d'Histoire heures) Sujet : Quel bilan peut on accorder à la IVème République ? En 1944, après la chute du gouvernement de Vichy, la France sort péniblement de la seconde guerre mondiale (1939-1945) qui fut dévastatrice. L'Etat français instauré par le Maréchal Pétain n'est plus et la IIIème République ne semble pas en mesure de renaître. Ainsi, le gouvernement provisoire de la République française (GPRF) est mis en place en 1944 afin d'instaurer de nouvelles institutions. Un retour vers la IIIème République est écarté sans appel par voie de référendum le 21 Octobre 1945. [...]

[...] Notons que la construction européenne est une l'un des réalisations les plus importantes de l'époque et un des points forts de la IVème République. Tout d'abord, la création de la CECA (communauté européenne du charbon et de l'acier) en 1951 est un projet qui a été mené par Schuman ministre des affaires étrangères et Jean Monnet, commissaire général du Plan. La CECA annonce l'avancée grandissante de l'Europe, ce qui donne un élan à la France qui fait parti de cette association. [...]

[...] La reconstruction française a été un succès, notamment avec la reprise de l'économie. Suite au bilan désastreux de la seconde guerre mondiale, la IVème République a fait tout son possible pour donner la priorité à la reconstruction du territoire. L'état est donc considérablement intervenu pour ce projet nécessaire. De plus, plusieurs réformes de structure ont eu une importance comme les progrès sociaux où des mesures ont été prises comme l'instauration de la sécurité sociale, la création des comités d'entreprises et le développement des prestations sociales. [...]

[...] Le rejet dans l'opposition des communistes et des gaullistes ne permet pas la formation de majorités fortes et stables. Au cœur de la IVème République, la France doit faire face à certains déséquilibres et tensions sociales. Le retour à la croissance économique a été irrégulier et inégal dans les différents secteurs. La croissance s'est également accompagnée de tendances inflationnistes, ce qui a entrainé la dévaluation du franc dût à la hausse des prix. Certains sont laissés pour compte de cette croissance comme la classe ouvrière par exemple qui a manifesté son mécontentement lors de grandes grèves déclenchées par la PCF. [...]

[...] Ce nouveau régime donne lieu à une nouvelle assemblée constituante composée des trois partis majoritaires de l'époque : le MRP (mouvement républicain populaire), la SFIO (section française de l'internationale ouvrière) et le PCF (part communiste français) doté d'une forte popularité. Ces trois partis associés forment le tripartisme. Cette association est désapprouvée par Charles De Gaulle (à la tête du GPRF) et c'est notamment pour cette raison que le présidant du GPRF démissionne de son poste en Janvier 1946 lors du discours de Bayeux. La constitution a conduit la IVème République dans l'instabilité avec des gouvernements impuissants. En effet, de 1947 à 1958, la France a connu pas moins de 24 gouvernements différents. [...]