De 1880 à la veille de la Première Guerre mondiale, la France entre dans une période de prospérité caractérisée par d'importantes mutations. On parlera plus tard de la « Belle Epoque » avec nostalgie pour nommer cette période de croissance soutenue dans le cadre de la deuxième révolution industrielle. La France est à la Belle Epoque une puissance dynamique où l'on passe d'une grande dépression à une grande évolution (...)
[...] Malgré ce constat positif la France garde une part d'archaïsme. Le poids du monde rural reste important, malgré l'apparition et la croissance de grandes villes comme Paris. Mais ces grandes villes et l'empire colonial français masque l'archaïsme de la France et son retard par rapport à ses voisins. Et malgré de nouvelles valeurs et des améliorations, les inégalités sociales restent importantes. La France est partagée entre archaïsme et modernité mais reste unie avec un régime politique enraciné, et l'affirmation d'une République définitive et durable. [...]
[...] De nouvelles inégalités sociales Il est important de rappeler que plus de la moitié de la population vit dans les campagnes et la main d'œuvre agricole est très nombreuse. Se creuse un fossé entre des zones de la France où la population est plus ouvrière comme le Nord-est et des zones de la France où la population est plus agricole comme le Sud-ouest. Le monde rural est très divers, et la condition paysanne reste très dure. CONCLUSION : A la Belle Epoque, la France s'industrialise et se modernise. [...]
[...] La France est à la Belle Epoque une puissance dynamique où l'on passe d'une grande dépression à une grande évolution. Ces nombreux facteurs positifs démontreront une France qui se modernise, mais ne vont-ils pas souligner de nouveaux décalages qui laisseront apparaître une part d'archaïsme dans la France à la Belle époque ? C'est à travers, sa Révolution Industrielle, l'ampleur de son empire colonial et le développement de nouvelles valeurs et d'améliorations sociales que nous examinerons la puissance moderne et dynamique qu'est la France à la Belle Epoque. [...]
[...] II / Mais qui conserve une part d'archaïsme L'économie française à la Belle Epoque : en retard et contrastée Malgré quelques secteurs clés qui tirent l'économie français, le tissu industriel français est formé de nombreuses petites entreprises, les micros entreprises. C'est le cas de nombreuses entreprises familiales employant très peu de salariés, qui se spécialisent trop, n'investissent pas et ralentissent la production. Le poids de la France rural reste très important. En effet, malgré le désenclavement des campagnes à l'aide du développement des voies de communications, la modernisation dans les pratiques et les engins agricoles est lente. De plus les paysans vivent en autosuffisance, produisent ainsi moins et achètent moins. [...]
[...] Il compense ainsi la gravité de son déficit démographique. L'ampleur de ce bassin colonial laisse espérer l'exploitation et le contrôle des matières premières nécessaires à l'industrialisation. Enfin, la France étend et affirme sa puissance face à ses voisins principalement grâce aux colonies françaises d'Afrique, puisque la colonisation était à l'époque souvent perçue comme positive. Le développement de nouvelles valeurs et des améliorations sociales Apparaissent à l'époque de nouvelles valeurs mais aussi de nombreuses améliorations sociales. La sécularisation de la société est en effet une valeur totalement nouvelle. [...]
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