Etude complète répondant à la problématique : "Comment la presse écrite de la belle époque a-t-elle participé à l'avènement d'une première culture de masse ?".
[...] Nous allons donc nous poser la question des liens existants entre les deux, question que l'on pourrait formuler en ces termes: quoi la presse écrite de la Belle Epoque a-t-elle participé à l'avènement d'une culture de masse?” Pour tenter d'y répondre nous diviserons notre étude en trois temps. Le premier sera dédié à la démocratisation de la presse, le second au contenu et à la forme de cette presse et le troisième à l'avènement d'une culture de masse relayée par celle-ci. [...]
[...] La presse écrite de la Belle Epoque par sa nouvelle audience, dut s'adapter, se spécialiser en bref évoluer pour satisfaire son public. Ses thèmes sont variés et c'est cette grande variété qui fut sans aucun doute le plus puissant moteur de son décollage. Les auteurs de la presse. Si avant la Belle-Epoque les articles de journaux étaient principalement le travail d'écrivains particulièrement les moins connus qui y trouvaient un moyen de gagner leur vie, la donne va radicalement changer à la Belle Epoque Dans les pages des grands quotidiens de la capitale, on trouve des hommes politiques, des hommes du monde, des écrivains et des journalistes de métier, dont au moins une femme, Séverine. [...]
[...] Les progrès de la diffusion. Si la presse a connu un tel succès à la Belle Epoque c'est aussi largement grâce à l'amélioration de la diffusion des journaux. En effet, le lecteur de l'époque selon ses habitudes et ses attentes peut choisir entre différents modes de distribution. L'abonnement, formule ancienne mais peu développée de diffusion du journal prend son essor à cette époque. Alors qu'il était en général réservé à la presse de l'élite ou de droite, des journaux populaires comme Le Petit journal propose désormais différentes formules d'abonnements selon les suppléments qu'elles incluent et leur durée. [...]
[...] Dans l'enseignement supérieur, l'histoire s'accorde la part du lion et celle-ci est dominée depuis le milieu du XIXeme siècle par une école méthodique dite positiviste Elle trouve ses origines dans le développement de l'érudition illustré dans les années 1900 par des institutions comme la Société de l'histoire de France ou le Comité des travaux historiques. Elle recherche ce que Fustel de Coulanges appelle la vérité objective de l'histoire qui ne se fait qu'à partir de textes et d'une procédure érudite qui se doit de tenir à l'écart tout élan de l'imagination et de la subjectivité. L'histoire est ici considérée comme une science qui voit et ne s'imagine pas. De plus elle ne doit pas prétendre résoudre les questions mais nous aider à les examiner sous le biais d'exemples tirés du passé. [...]
[...] Si très peu de noms sont parvenus jusqu'à nous, on peut pourtant tracer le portrait général du journaliste de l'époque. Très critiqué pour sa soumission à une direction toute-puissante dont les intérêts priment sur la justesse des informations, on fait aussi le procès de leur documentation et rédaction hâtive pressés qu'ils sont par l'actualité et la demande du public. Le terme de journaliste prend donc à l'époque une connotation péjorative. Pour se défendre de ces attaques, les journalistes esquissent un code d'honneur et une déontologie apparaît. [...]
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