La Belle Époque est la période s'étalant de 1870 à 1914. Cette expression somme toute nostalgique est née après la Première Guerre mondiale, dans les années 1920. Ses dates correspondent à la difficile mise en place de la troisième République (guerre avec la Prusse, Commune de Paris) et à la veille de la Grande guerre. La France vit alors un temps de prospérité et d'enracinement du régime républicain. Mais la Belle Époque comprend aussi bien des aspects sombres (...)
[...] Quant aux seconds, ils exaltent la République et le Catholicisme conservateur. Cependant, la République ressort consolidée de ces multiples crises, grâce à l'instauration de l'École primaire obligatoire et gratuite (1881/1882) dont les instituteurs prennent à cœur leur mission de faire de leurs élèves de bons républicains aimant leur patrie et ses valeurs; au service militaire; aux élections régulières; au développement de la grande presse; et à certaines lois telles que celle sur la Séparation de l‘Église et de l'État (1905) ou celle sur la mise en place des retraites(1910). [...]
[...] COMPOSITION D'HISTOIRE Sujet: Quelles sont les caractéristiques de la France de la Belle Époque (1870/1914) ? La Belle Époque est la période s'étalant de 1870 à 1914. Cette expression somme toute nostalgique est née après la Première Guerre Mondiale, dans les années 1920. Ses dates correspondent à la difficile mise en place de la troisième République (guerre avec la Prusse, Commune de Paris) et à la veille de la Grande guerre. La France vit alors un temps de prospérité, et d'enracinement du régime républicain. [...]
[...] Ses valeurs sont encore liées au travail de la terre dans le contexte familial. Enfin, les secteurs économiques de pointe ne sont qu'une vitrine. En réalité, la modernisation est lente à mettre en place, comme le prouve la faiblesse de l'urbanisation, bien inférieure à celle de ses voisins européens, et en particulier par rapport à celle du Royaume-Uni. La France de la " Belle Époque " est une République présentant des contrastes. Le consensus républicain est encore fragile. Il reste encore des anti-parlementaristes et des anarcho-syndicalistes, dénonçant l'instabilité ministérielle et la corruption des députés (scandale de Panama). [...]
[...] Deux maladies persistent encore en France: la tuberculose, maladie des poumons, et l'alcoolisme. En effet les basses classes, exposées au froid vont se consoler de leurs malheurs grâce à l'alcool. Cette dépopulation inquiétante réduit les capacités de défense (à l'heure d'une éventuelle revanche) et les capacités économiques. Par manque de main d'œuvre, la France doit faire appel à l'immigration venue d'Espagne, d'Italie de Pologne et de Belgique. De plus, d'importantes tensions subsistent entre Républicains et Ligues de droites telles que l'Action française» comme en témoignent les manifestations des fameux Camelots du roi (royalistes sous la IIIe République) à Paris. [...]
[...] Des députés de gauche sont accusés de s'être laissé corrompre par la Compagnie du canal de Panama qui leur a demandé de leur permettre d'obtenir des emprunts. La Presse s'en empare, ce qui ébranle de nouveau cette république fragile. De plus, des anarchistes lancent une série d'attentats. La troisième crise est tristement célèbre, c'est l'Affaire Dreyfus. En 1898, un capitaine juif et alsacien est accusé à tord de haute trahison sans doute par antisémitisme, qui est omniprésent à cette époque en France. Cette crise divise alors les Français en deux camps, les Dreyfusards et les anti-dreyfusards. [...]
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