La France de la Belle Epoque - publié le 16/04/2010

Résumé du document

Cours d'Histoire niveau Licence sur la France de la Belle Epoque, la fin du XIXème et le début du XXème siècle.

Extraits

[...] La France achète beaucoup plus qu'elle ne vend. Si elle ne s'appauvrit pas c'est grâce aux revenus touristiques (Cote d'Azur, Biarritz) mais surtout grâce aux capitaux placés à l'étranger : c'est un pays rentier qui vit sur sa richesse passée, du travail des autres, ce qui hypothèque l'avenir. La France est au 4e rang mondial, loin derrière les USA, l'Allemagne et la Grande Bretagne, la structure de ses échanges est assez peu différente de celle de ses voisins, elle exporte de plus en plus de produits manufacturés (plutôt bon signe) et importe massivement des matières premières nécessaires à son industrie. [...]

[...] En outre, les français préfèrent des placements surs, d'Etat. Les entreprises françaises sont peu concentrées, peu puissantes, capitalisme atomistique : des entreprises françaises seulement ont plus de 50 salariés : la plupart sont des PME à capitaux familiaux avec quelques ouvriers, peu innovante, qui vend sa production sur le marché intérieur qui est très protégé (protectionnisme). Seuls quelques secteurs de point connaissent une réelle concentration, dynamique (sidérurgie besoin d'aciers spéciaux). Ex : WENDEL, SCHNEIDER. Enfin, une des faiblesses de l'économie de la France se manifeste dans son commerce extérieur qui est chroniquement déficitaire : les produits français sont durement concurrencés par la production étrangère et la France commerce beaucoup avec son empire. [...]

[...] L'extrême gauche a été longtemps divisée en groupes et s'unit en 1905 pour former la SFIO (Section Française de l'Internationale Ouvrière) qui se réclame de la doctrine Marxiste, elle est révolutionnaire (Jules Guesde) mais aussi réformiste (Jean Jaurès, président de l'humanité). Ce qui va pousser le SFIO a une dérive réformiste et aboutit à sa scission en 1921 (SFIO et SFIC). C Les forces politiques antirépublicaines. Il existe en France des forces hostiles à la République, à la Démocratie. Ces forces sont cependant très minoritaires et donc peu influentes. [...]

[...] L'aristocratie continue à jouer un rôle important, le role du chateur, de l'autorité perdure dans l'Ouest (Bretagne, Sologne, Berry). La petite propriété familiale domine largement en France, très protégée par la République Radicale. Elle se multiplie au détriment des artisans, des ouvriers agricoles et des domestiques : ceux sont eux qui migrent le plus massivement vers les villes. Les conditions de vie dans les campagnes restent difficiles : l'habitat rural est médiocre, sol de terre battue, manque d'hygiène d'où la mortalité. [...]

[...] Structure foncière très éclatée, petits domaines ce qui gène la rentabilité. Insuffisance de l'enseignement agricole, connaissance empirique qui a du mal à se diffuser. Il existe cependant en France une agriculture moderne dans le bassin parisien (Céréales et betteraves). - L'industrie connait des progrès, secteur assez dynamique qui ne touche pas les industries traditionnelles mais qui touchent en revanche la sirurgie, stimulée par les besoins en acier. Branches nouvelles : filières électrique, automobile, aéronautique, aluminium. Développement du cinéma qui devient une industrie. [...]