Cours d'histoire complet sur la France de la belle époque, c'est-à-dire la période 1900-1914. Celui-ci a pour problématique : La France de la belle époque est-elle une réalité historique ?
[...] Son but est de soutenir les ouvriers. Les militants ouvriers multiplient les grèves pour faire valoir de nouveaux droits. Dans les premières années du siècle, la contestation ouvrière augmente. Par exemple, des contestations de droits et de compensations éclatent lorsque le 10 mars 1906 un incendie dans une mine fait 1200 morts. Ces contestations sont fortement réprimées par la force. George Clémenceau devient président du conseil de 1906 à 1909 et décide de briser les grèves. Il est alors surnommé le premier flic de France. [...]
[...] Le café concert est plus populaire car l'entrée est libre à condition de consommer. On désigne les cabarets et les cafés concerts sous le terme de Music hall c'est-à-dire les établissements qui présentent un spectacle de variété comme de la danse, de la musique, du théâtre . Conclusion : Bien que la république française se stabilise durant la période dite La Belle époque et acquière un certain dynamisme, la réalité historique est en fait enjolivée à cause du traumatisme de la Première Guerre mondiale. [...]
[...] En 1789, la France était le pays le plus peuplé d'Europe avec 28 millions d'habitants. En 1856, on passe à 36 millions d'habitants et à la veille de la seconde guerre mondiale en 1940, à 40 millions d'habitants. La croissance de la population est donc très faible, c'est-à-dire qu'elle ne dépasse pas de moyenne d'augmentation alors qu'en même temps la moyenne d'augmentation est de pour le Royaume-Uni et de pour l'Allemagne. On peut parler d'un vieillissement de la population au début du XXème siècle. [...]
[...] La séparation des Eglises et de l'Etat : On utilise le terme des Eglises pour qualifier les églises protestantes, juives et orthodoxes. En 1901, une loi sur les associations stipule que les congrégations religieuses doivent être soumises à l'approbation du Parlement. En 1904, ces congrégations sont interdites d'enseignement. Cela provoque un certain nombre de conflits entre l'église catholique et l'Etat. Les relations entre l'Etat et le Vatican sont suspendues. C'est Emile Combes, président du conseil, qui organise cette politique hostile à l'église catholique. [...]
[...] A l'école, on apprend les symboles de la république et leur histoire. On apprend également la langue française alors que les langues régionales sont encore importantes : la république cherche à uniformiser les citoyens. Pour cela, on met en place les lois scolaires en 1882 sous la direction de Jules Ferry, ministre de l'instruction publique et président du conseil. On rend l'école laïque, c'est-à-dire qu'elle n'est plus liée à la religion, obligatoire jusqu'à seize ans et gratuite. On construit alors des bâtiments où seront donnés les cours. [...]
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