Miroir de l'Europe :
Pays qui a subi toute la Première Guerre mondiale : pacifisme imprègne la société.
1930 : Vander Velde : s'inquiète de la déchéance menaçant le continent. Spectre du déclin économique joue un rôle notable dans ce pays inséré dans le commerce international, vivement conscient de sa dépendance.
1922 : Franz Hellens : utilise l'expression « Balcon sur l'Europe » pour désigner la Belgique.
1933 : Paul Colin : « Carrefour et miroir de l'Europe » pour désigner la Belgique.
(...)
[...] Avec la Parti Communiste Italien, le Parti Communiste Belge a été l'une des premières formations communistes à reconnaître la réalité communautaire au début des années 1960 puis à opter pour une orientation pro-européenne : il s'est engagé en faveur d'un approfondissement fédéral de la communauté, réclamant une démocratisation politique et sociale, préconisant de nouvelles politiques intégrées. Lien entre fédéralisme européen et réforme de l' État national. Jusqu'au début des années 1990 : la population a accordé sa confiance à la communauté mais un certain reflux dans les années 1970-1980, période de panne pour la CEE et de catastrophe économique pour la Belgique. [...]
[...] Belgique : un grand animateur de l'Europe. Défense d'une approche supranationale qui garantit l'égalité de tous les Etats membres, équilibre la puissance économique et politique des grands partenaires et exclut tout risque de directoire. I. Une vocation européenne : A. Miroir de l'Europe : Pays qui a subit toute la première guerre mondiale : pacifisme imprègne la société : Vander Velde : s'inquiète de la déchéance menaçant le continent. Spectre du déclin économique joue un rôle notable dans ce pays inséré dans le commerce international, vivement conscient de sa dépendance : Franz Hellens : utilise l'expression Balcon sur l'Europe pour désigner la Belgique : Paul Colin : Carrefour et miroir de l'Europe pour désigner la Belgique. [...]
[...] Majorité du patronat trouve ce plan trop dirigiste. La délégation belge pendant les négociations contribue à brider la supranationalité du projet en équilibrant le pouvoir de la Haute Autorité par un conseil spécial des ministres chargé d'en avaliser à l'unanimité les décisions les plus importantes. Elle veut limiter au maximum les amputations de souveraineté et à préserver la capacité de décision des petits pays. Face au plan Pleven, il faut parler d'obstruction officielle, au point que le gouvernement belge isolé fut contraint à céder par ses partenaires européens et par les pressions américaines. [...]
[...] Le triangle commission / parlement / conseil des ministres offre un poids aux petits Etats auquel ils ne peuvent prétendre dans d'autres enceintes internationales Pour Spaak, la méthode supranationale constituait une garantie contre toute tentative d'hégémonie de l'un des grands. S'oppose à la politique européenne de De Gaulle : Plan Fouchet, plan d'union politique des Etats Européens ou du veto à l'adhésion britannique. Spaak était convaincu que De Gaulle voulait transformer la communauté en une alliance à direction franco allemande. Il contribue à l' arrangement du Luxembourg III. Une capacité d'influence européenne : A. [...]
[...] La politique d'alliances : Après la seconde guerre mondiale : la politique étrangère de la Belgique s'est caractérisé par le choix de multilatéralisme : ONU / GATT / OECE. Sécurité avec l'union occidentale et l'OTAN. Peur du communisme est la clé de la politique occidentale selon Spaak. Clairement pour Europe atlantique. Élu en août 1949 près de l'assemblée consultative du conseil de l'Europe. B. La réponse circonspecte d'un petit pays aux impulsions françaises : Bombe Schuman Question charbonnière : vecteur de la révolution industrielle et de la reconstruction, un quart des empires nationaux. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture