A l'arrivée sur le trône d'Albert I en 1909, la neutralité belge était sérieusement menacée à cause des rivalités entre les grandes puissances européennes. En effet, depuis 1907, l'Europe était séparée en deux blocs : l'Entente d'une part, composée de la France, de la Grande-Bretagne et de la Russie et la Triplice d'autre part formée par l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie et l'Italie. Si une guerre se déclenchait, la Belgique risquait fortement d'être utilisée comme lieu de passage ou comme base d'opérations. Ainsi, pour défendre le territoire belge, le Roi, appuyé par son gouvernement renforce la défense nationale ; en 1913 est crée le service militaire généralisé.
En 1914, l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand d'Autriche enclencha un processus infernal qui aboutit finalement à la première Guerre Mondiale. Guillaume II, l'impérial cousin allemand d'Albert I, appliquant le plan Schlieffen, lança ses troupes sur le territoire belge pour contourner les défenses françaises. L'Angleterre entre alors en guerre, répondant à l'appel du Roi des Belges.
[...] Ainsi, elle fut déclarée complètement indépendante et donc abandonna son statut de neutralité perpétuelle. L'Allemagne dut céder à la Belgique les villes d'Eupen, Malmédy et St Vith et également payer des indemnités de guerre. Les documents et les œuvres d'art volées par les occupants au cours de la guerre furent restituées au gouvernement belge. La Belgique se voit aussi confier un mandat de la SDN sur l'ex-colonie allemande du Rwanda-Urundi et participa à l'occupation militaire de l'Allemagne. Cependant, malgré les compensations attribuées par ce traité, les pertes humaines pour la Belgique restent élevées. [...]
[...] Sur les 380.000 soldats partis au front sont morts. A ceux-ci s'ajoutent les 60.000 victimes civiles de l'occupation allemande. De plus, les dégâts matériels sont également importants. Louvain, Namur, Dinant et Charleroi ont subi les plus grandes destructions. L'agriculture est impraticable sur un sol encore truffé d'obus et les chemins de fer ont également souffert : une partie du réseau ferroviaire fut totalement détruite lors de la guerre. La guerre laisse donc derrière elle un pays victorieux, mais qui, ayant subi de lourdes pertes, devra être reconstruit et retrouver la prospérité d'avant-guerre. [...]
[...] Le 3 décembre 1914, un gouverneur général allemand vint s'installer à Bruxelles. Bien que les occupants tentèrent vainement d'exploiter l'opposition entre les Flamands et les Wallons en déclarant la séparation administrative des deux régions, la Belgique ne cessa de témoigner, sous la domination brutale des gouverneurs allemands, d'une dignité parfaite, à l'image du Cardinal Mercier, primat de Belgique qui fut l'âme de la résistance belge. En effet, la Belgique dut subir de nombreuses réquisitions et payer d'énormes contributions de guerre. [...]
[...] Ainsi, pour défendre le territoire belge, le Roi, appuyé par son gouvernement renforce la défense nationale ; en 1913 est créé le service militaire généralisé. En 1914, l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand d'Autriche enclencha un processus infernal qui aboutit finalement à la Première Guerre Mondiale. Guillaume II, l'impérial cousin allemand d'Albert appliquant le plan Schlieffen, lança ses troupes sur le territoire belge pour contourner les défenses françaises. L'Angleterre entre alors en guerre, répondant à l'appel du Roi des Belges. L'invasion allemande commença le 4 août 1914. [...]
[...] Au même moment, en Afrique, dès 1914, des conflits avaient eu lieu au Congo avec des troupes allemandes près du Lukuga. Mais les troupes belges arrivèrent à repousser ces attaques. Les divisions belges participèrent également à la conquête des colonies allemandes. Ainsi, une brigade venue du Nord fit irruption au Rwanda et dans le Sud, une autre brigade marchait vers l'Urundi. Ces deux brigades encerclèrent également la ville de Tabora qu'ils envahirent peu après. Bientôt, une grande partie de la ligne de chemin de fer de Dar-es-Salaam et du lac Tanganyika fut entre les mains des Belges. [...]
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