Avec l'approbation du roi Albert, un gouvernement d'union nationale est formé. Celui-ci décide que dorénavant les élections législatives auront lieu au suffrage universel pour les hommes âgés d'au moins 21 ans. En novembre 1919, cette nouvelle législation électorale fait perdre la majorité absolue au parti catholique. De 1919 à 1939, aucun parti ne parviendra plus à être majoritaire (...)
[...] Après la guerre, les nationalistes flamands autonomistes parviennent à investir les partis flamands traditionnels et les obligent à adopter en matière linguistique une attitude revendicative : autonomie culturelle pour les deux communautés, bilinguisme systématique. - En 1930, l'université de Gand est définitivement flamandisée. - En 1932, les services ministériels français et flamand sont séparés. - En 1932 encore, les enfants sont obligés de recevoir leur instruction dans la langue de la région habitée, exception faite de Bruxelles et des zones de la frontière linguistique. [...]
[...] Celui-ci décide que dorénavant les élections législatives auraient lieu au suffrage universel pour les hommes âgés d'au moins 21 ans. En novembre 1919, cette nouvelle législation électorale fait perdre la majorité absolue au parti catholique. De 1919 à 1939, aucun parti ne parviendra plus à être majoritaire : se formeront alors des gouvernements de coalition, peu solides, qui se succéderont rapidement.A côté des partis traditionnels, d'autres formations politiques voient le jour et menacent tout le fonctionnement de l'appareil politique belge Le parti nationaliste flamand L'apparition du parti nationaliste flamand, le Vlaams Nationaal Verbond (V.N.V.), est intimement liée à l'existence de la question flamande. [...]
[...] D'abord peu important, celui-ci remportera une forte victoire en 1936. Le PCB décrète alors la grève générale et occupe les usines. Bientôt le calme revient et, aux élections de 1939, les communistes n'enregistrent plus aucun gain Le parti rexiste Ce parti d'inspiration fasciste, fondé et dirigé par Léon Degrelle, attaque violemment tous les autres partis et prétend mettre son chef à la tête du pays. Il rencontre beaucoup de succès en Wallonie et à Bruxelles, spécialement chez les catholiques. Il triomphe aux élections de 1936, avec 21 députés, mais en 1939, il n'y a plus que 4 députés rexistes. [...]
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