En juillet 1940, une grande partie de l'Europe est sous l'occupation allemande. C'est le cas de la Norvège, les Etats baltes, l'Ukraine, la Grèce, les Pays-Bas, la Belgique et bien sûr la France. Cette dernière vient de capituler en signant le 22 juin 1940 en forêt de Compiègne, l'armistice avec le représentant du troisième Reich allemand.
Fort de cette dernière victoire, Adolphe Hitler propose à l'Angleterre une paix de compromis ainsi que de nouvelles négociations. Mais le refus de Churchill, décide Hitler à envahir la dernière puissance européenne qui lui résiste. Va s'en suivre la terrible bataille aérienne d'Angleterre qui se déroulera en quatre phases dont la dernière, la plus meurtrière est surnommée « le Blitz ».
[...] Il opta pour une nouvelle stratégie. En effet, il décida d'arrêter les attaques sur les installations radars et voulut concentrer sa frappe sur les pistes d'envol, les hangars, les centres de contrôle aériens et les usines d'aviation. Les Stukas furent retirés des combats, car considérés trop vulnérables pour attaquer. Les Me 110 changèrent de rôle passant de chasseurs à bombardiers. Les Me 109 leur servant d'escorte. Ces derniers seront pour la plupart transférés à la base aérienne allemande dans le Pas de Calais, le point géographique le plus proche d'Angleterre. [...]
[...] Ses faiblesses étaient un manque de maniabilité ainsi qu'une faible autonomie. - Le Messerschmitt 110, un chasseur lourd bimoteur le surpuissant mais peu manœuvrable. - Le Heinkel He 111, le Junkers Ju 88 et le Dornier Do 17, bombardiers bimoteurs, modernes, mais faiblement équipés en armement. - Le JU 87 Stuka, bombardier monomoteur, peu d'armement, lent et vulnérable. Messerschmitt 109 Messerschmitt 110 Henkel He 111 Junkers Ju 88 Dornier Do 17 JU 87 Stuka À la tête de la Luftwaffe, le Commandant en Chef, Hermann Wilhelm Göring. [...]
[...] Ainsi le 7 septembre 1940 sous les ordres du commandant en chef allemand Hermann Göring et vers les 4 heures de l'après-midi bombardiers escortés par 617 chasseurs surgirent dans le ciel de Londres et larguèrent 330 tonnes de bombes. Surpris par le changement de stratégie des Allemands, les Anglais avaient laissé la capitale pratiquement sans protection aérienne. En quelques minutes, la zone des docks fut incendiée. Ce fut l'unique fois ou les Allemands réussirent à effectuer un raid diurne sur Londres. En effet, la RAF mit en place une défense imparable empêchant toute attaque possible pendant la journée. Les bombardements durèrent jusqu'à six heures. [...]
[...] Les bases dont disposaient les Allemands étaient réparties sur 800 kilomètres de côtes, de Narvik à Brest. Leur handicap venait du fait que les bombardiers Allemands ne pouvaient embarquer que 2 tonnes de bombes, et que leur meilleur chasseur : le Me-109, avait une autonomie de vol très courte. Les Anglais quant à eux avaient un double avantage. Grâce à leurs stations radars établies tout le long de leur cote qui prévenait et guidait les avions de la RAF, ils n'effectuaient que les sorties nécessaires ce qui leur permettait d'économiser leurs ressources. [...]
[...] Mais Le Général Dowding riposta avec 370 chasseurs. Les combats furent violents toute la journée, mais se soldèrent plutôt bien pour les britanniques qui accusèrent une perte de 40 avions contre plus d'une centaine. Le 17 septembre, Hitler décida de suspendre l'opération d'invasion Lion de Mer Pour se concentrer sur l'opération Barbarossa qu'il lança le 22 juin 1941 dont le but était d'envahir l'Union soviétique. Néanmoins, les bombardements en Angleterre perdurèrent. Les Allemands étendirent leurs raids à d'autres villes dont Coventry, Manchester, Plymouth, Bristol, Glasgow et Belfast. [...]
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