A la sortie de la Première Guerre mondiale, il y a deux grandes tentatives de construire les relations internationales sur des bases nouvelles : russes et principe de Wilson.
Dans l'œuvre de Marx, il n'y a pas de théorie sur les relations internationales. Les rapports entre Etats traduisent le rapport de force qui a ses racines dans le rapport social. Le colonialisme est la domination de sociétés capitalistes sur des sociétés paupérisées. Cela se règle par la révolution pour arriver ensemble à la richesse. L'Etat nation doit être dépassé pour aboutir à la société sans Etats.
Le décret sur la paix du 9 novembre 1917 indique clairement qu'il convient de faire en sorte que les classes ouvrières françaises, britanniques et américaines se soulèvent pour faire corps avec les Russes. Moscou serait l'étincelle et le feu prendrait partout. A ce moment-là, on a des sociétés pacifiées car elles ne se font pas la guerre, puisque c'est une vérité endémique aux sociétés capitalistes.
[...] À partir de là, le but est la victoire de la révolution. Il faut choisir la meilleure stratégie au cas par cas, il n'y a pas de théorie. Il n'y a jamais débat sur la finalité (victoire révolution, société sans classe) mais seulement sur les stratégies, sur la réalité du rapport de force. En novembre 1917, la question qui se pose est de savoir comment, à partir de la mise en place de ces gouvernements, commencer à mettre en route une révolution qui ne peut être que mondiale. [...]
[...] C'est un organe qui échappe à la tutelle nationale. Le secrétaire général ne dépend plus d'un État en théorie. Cependant, les hommes ne peuvent oublier leur nationalité d'origine et communiquent plus facilement vers les gouvernements nationaux. L'idée centrale est que pour créer une administration internationale, il faut qu'elle soit détachée des nations (environ 120 personnes). Les premiers fonctionnaires internationaux : féminisation accrue par rapport aux administrations nationales, une moyenne d'âge beaucoup plus basse que dans les fonctions publiques nationales, personnalités qui estiment ne plus avoir d'avenir dans leur fonction publique nationale, et qui ont une expérience forte de l'international (Drumont : jusqu'à la conférence de la paix, c'était l'adjoint de Lloyd George, la paix arrive et il est expulsé du cabinet du ministre car il ne correspond pas aux équilibres politiques, il est libéral et il faut plus de conservateurs ; et Monnet : il avait sous son autorité l'économie de guerre pour la France et le RU, en 1918, ces groupements d'achat communs disparaissent, il aurait bien poursuivi une carrière diplomatique en France avec l'idée de continuer les accords commencés pendant la guerre avec le RU, il ne fait pas partie des dynasties diplomatiques donc on le place à la SDN). [...]
[...] Les Anglais trouvent un soutien local dans les Palestiniens arabes. Au début de l'année 1920 : pas d'issue dans la situation du proche orient. À San Remo en Italie conférence pour tenter de sortir de cette situation d‘impasse avec une décision très simple : création de 2 mandats de la SDN : un territoire que la Société des Nations doit conduire à l'autonomie et l‘indépendance. Le peu de fonctionnaires internationaux empêche la bonne gestion des deux mandats confiés à la France et au RU. [...]
[...] La deuxième voie : la SDN Trois structures centrales : En termes d'importance juridique, la structure centrale est l'assemblée générale. Elle regroupe les représentants des États membres, les vainqueurs, les États d'Amérique latine, les États indépendants d'Afrique (Éthiopie) et d'Asie (Japon, Chine), les dominions. Chacun des États dispose d'un représentant à l'assemblée qui se réunit une fois par an à Genève. Elle prend ses décisions à l'unanimité, chaque État ayant le droit de veto : c'est de l'intergouvernemental pur. Elle prend ses décisions sur tous les domaines mais ne se réunit qu'une seule fois par an. [...]
[...] La Russie pourrait apparaitre comme le phare du nouveau système international. Au sein du comité central, Lénine défend cette trajectoire, il est minoritaire, il est même seul. - La guerre est en cours, elle peut être favorable au processus révolutionnaire : la guerre a provoqué des lassitudes qui ont permis la révolution russe. Cette révolution provoque un nouvel enthousiasme de nature révolutionnaire. Il faut donc continuer la guerre car elle provoque lassitude à l'ouest et enthousiasme à l'est. C'est l'occasion de favoriser la révolution. [...]
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