Exposé d'Histoire ayant pour but de faire le point sur le marché de l'automobile français durant la crise qui touche la France et le monde dans les années 1930. Il fait le tour des différents concessionnaires et donnent un état des lieux de la situation.
[...] Cela conduit d'ailleurs à se demander comment une branche industrielle française comme celle de l'automobile a-t-elle réagit à la crise des années 1930? Pour répondre à cela, il convient tout d'abord d'expliquer les difficultés générées par la crise dans le secteur de l'automobile avant de voir les différentes réactions et solutions misent en œuvre par les constructeurs afin de les surmonter (II). Les difficultés de l'industrie automobile française dans la crise des années 1930 : La crise des années 1930 a dans un premier temps des répercutions économiques qui se traduisent par des conséquences sociales. [...]
[...] Par ailleurs, la politique d'intégration de Renault est également marquée par une augmentation du nombre d'ouvriers à partir de 1932 (de en 1932 les effectifs passent à en 1936, soit une hausse d'environ 48.2 Et en fin par l'acquisition de nouveaux terrains. La superficie passe en effet de 67 à plus de 80 hectares entre 1930 et 1936. Ainsi le choix de mener une double politique à la fois conjoncturelle et d'expansion témoigne de la grande capacité d'adaptation de la SAUR. [...]
[...] Malgré sa faillite en 1934, Citroën semble réussir aussi cette implantation. Cependant, la position internationale de l'industrie automobile française s'est dégradée. A la fin des années 1930, elle n'était plus qu'au cinquième rang mondial et au troisième rang européen des constructeurs. Dés lors, il parait intéressant de se demander quelles ont été les conséquences de la dépression des années 1930 dans d'autres grands secteurs industriels européens comme le fer, l'acier ou la chimie? [...]
[...] Lorsque la crise atteint la France, les constructeurs automobiles sont donc touchés de plein fouet. Certains ne semblent pas assez adaptés et demeurent souvent impuissants face à la baisse des ventes de véhicules. La principale difficulté des constructeurs français a été de surmonter le déséquilibre entre l'offre et la demande, marqué par une baisse considérable de cette dernière par rapport à l'offre du fait de la baisse du pouvoir d'achat. La crise a aussi des conséquences sur le système financier entraînant un manque de liquidité évident, pouvant limiter la possibilité d'investir et donc d'innover dans le secteur automobile. [...]
[...] Ceux qui se diversifient et ceux qui disparaissent : En 1930, à coté des 3 grands constructeurs (Renault, Peugeot, Citroën) de nombreux petits artisans poursuivent leurs productions en petites séries, en s'appuyant le plus possible sur les ventes à l'étranger. Les petits fabricants se spécialisent dans les camions et les voitures de luxe. Au début des années 1930, les marques de luxe tel que Bugatti, Salmson ou encore Talbot par exemple, gardent cette réputation de savoirfaire national, ce renom de l'élégance française qui va les sauver, du moins pour l'instant. La crise des années 30 à de nombreuses répercutions dramatiques pour certaines marques automobiles. [...]
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