L'Australie est située entre le Pacifique du Sud et l'Océan Indien, aux marges de l'empire britannique. Sa superficie est de 7,7 millions de km². Le peuplement de l'Australie est ancien, avec l'arrivée des Aborigènes, venus sûrement d'Inde centrale, à une période encore imprécise entre 100 000 et 40 000 avant Jésus-Christ. Ils y développent une manière de vivre unique, ce à quoi les Britanniques ne comprennent pas et décrètent que l'île est vierge.
Au moment de la découverte et du débarquement à Botany Bay en 1770 puis annexion de la côte est de l'Australie au nom de la Couronne britannique par James Cook, les Aborigènes ne représentent que quelques 250 000 personnes. Bien qu'elle ait été pour tout ou partie reconnue et cartographiée par James Cook (il était accompagné par le botaniste Joseph Banks qui se montra favorable pour l'implantation des Européens dans cette île), les Britanniques n'y accordent qu'un intérêt médiocre et ce jusqu'à la moitié du XIXe siècle et ce n'est qu'en 1788 que la Grande-Bretagne prend possession de l'île, au niveau de la future Nouvelle-Galles-du-Sud et de son port Jackson (Sydney actuellement).
Il s'agit de montrer comment cette île qui ne suscita au départ que très peu d'enthousiasme de la part de la Couronne britannique, a montré au fil des années ses atouts non négligeables et a été développée par les britanniques pour devenir à la fin de notre période un dominion au même titre que le Canada.
[...] Cependant, le bouleversement réel de l'île est lié à la découverte à Bathrust en 1851 puis à Bendigo, de mines d'or. Une fièvre de l'or apparait. En vingt ans, on en extrait pour 190 millions de livres. Une population d'aventuriers et de pionniers se lance à la recherche de gisements nouveaux. L'agriculture en est stimulée dans la mesure où s'accroît et se régularise le marché intérieur (laine et céréales surtout). Une économie en expansion : 1860 1890 La fièvre de l'or crée un phénomène de croissance économique sans précédent, avec l'arrivée de nombreux migrants qui cherchent à faire fortune avec la découverte de filon d'or. [...]
[...] Elle est située totalement aux marges de la thalassocratie britannique. Cette découverte est liée à la perte des treize colonies d'Amérique du Nord qui se sont révoltées, réclamant leur indépendance. Ainsi, la prise de possession effective n'a lieu pour la première fois qu'en 1788. L'installation des Britanniques répond à des motifs géostratégiques classiques que sont la protection des voies maritimes, l'élimination ou le cantonnement des rivaux européens et la poursuite de l'extension asiatique d'un empire qui s'étend aux Indes, à la Birmanie, à la Malaisie et à la Chine. [...]
[...] L'Australie et la Grande-Bretagne (1815–1914) L'Australie est située entre le Pacifique du Sud et l'Océan Indien, aux marges de l'Empire britannique. Sa superficie est de 7,7 millions de km². Le peuplement de l'Australie est ancien, avec l'arrivée des Aborigènes, venus surement d'Inde centrale, à une période encore imprécise entre et avant Jésus-Christ. Ils y développent une manière de vivre unique, ce à quoi les Britanniques ne comprennent pas et décrètent que l'île est vierge. Au moment de la découverte et du débarquement à Botany Bay en 1770 puis annexion de la côte est de l'Australie au nom de la Couronne britannique par James Cook, les Aborigènes ne représentent que quelque personnes. [...]
[...] La participation australasienne est massive impliquant Australiens. Dès 1916 Lloyd George associe les 1ers ministres des Dominions à l'Impérial War Cabinet et la conférence impériale de 1917. Ils obtiennent des sièges à la SDN et des mandats. En 1926, Balfour reçoit le soutien de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande pour créer le British Commonwealth of Nations dont les règles sont précisées par le Statut de Westminster en 1931. Les parlements des dominions reçoivent la pleine autorité et peuvent s'opposer à toute décision du parlement de Westminster. [...]
[...] Mais pour autant tout n'est pas idyllique. Les Britanniques en arrivant en Australie ont décrété le principe de Terra Nullius, ignorant volontairement la présence des quelque Aborigènes vivant sur l'île. Les Aborigènes disparaissent de Tasmanie en 1876, ils sont refoulés dans l'intérieur, au mieux isolés dans des missions religieuses, au pire, persécutés. Leur nombre chute à en 1900. Cette société persiste dans le racisme, dans son darwinisme social, racial. L'idée est que leur disparition progressive est liée à leur infériorité. [...]
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