Egyptologue français, Auguste Edouard Mariette est né en 1821 à Boulogne-sur-Mer. Il devient aide-rédacteur à la Mairie à l'âge de seize ans. Après ses études, il part en Angleterre où il enseigne le français à la Shakespeare House Academy, puis il devient professeur au collège de sa ville natale en 1841, il mène en même temps une carrière de journaliste.
Il se passionne pour l'archéologie égyptienne en visitant la galerie du Musée de Boulogne et en classant les notes que son cousin Nestor L'Hôte décédé, a recueillies lors de son voyage lors de la mission franco-toscane sur la terre des Pharaons, sous la direction de Jean François Champollion. Inspiré par Champollion, il se met à étudier les hiéroglyphes et le copte. En 1849, il renonce au professorat et est employé par le département des Antiquités égyptiennes du Musée du Louvre pour cataloguer les pièces acquises par ce musée. Par la suite le 28 août 1850, il est envoyé par le Louvre en Egypte, pour acquérir des manuscrits coptes, mais sa mission est un échec en n'obtenant pas l'autorisation de pénétrer dans les monastères coptes. Il utilise les fonds qu'on lui a confiés pour mettre à jour des sites archéologiques.
[...] Auguste Édouard-Mariette MARIETTE AUGUSTE ÉDOUARD MARIETTE Égyptologue français, Auguste Édouard Mariette est né en 1821 à Boulogne-sur-Mer. Il devient aide-rédacteur à la Mairie à l'âge de seize ans. Après ses études, il part en Angleterre où il enseigne le français à la Shakespeare House Academy, puis il devient professeur au collège de sa ville natale en 1841, il mène en même temps une carrière de journaliste. Il se passionne pour l'archéologie égyptienne en visitant la galerie du Musée de Boulogne et en classant les notes que son cousin Nestor L'Hôte décédé, a recueilli lors de son voyage lors de la mission franco-toscane sur la terre des Pharaons, sous la direction de Jean François Champollion. [...]
[...] Documents complémentaires 1. Le mastaba de Rahotep et de Néfret Statue du scribe accroupi de Saqqarah Statue du roi Khéphren assis Photographie de Édouard Auguste Mariette Photographie du temple d'Edfou Statue en bois du prêtre cheikh el-Beled Auguste Mariette découvre le Serapeum de Memphis, le 1er novembre Une hache de cérémonie trouvée dans le tombeau de la reine Ahhotep Carte de tous les chantiers de fouilles de Mariette en Égypte Biographie sur Auguste Mariette Outil de travail GRAN-AYMERICH Eve, Dictionnaire biographique d'archéologie : 1798-1945, Paris, édition CNRS Ouvrages généraux BONGIOANNI Alessandro, Trésors de l'Égypte ancienne au musée égyptien du Caire, Paris, coll. [...]
[...] À Dendérah, Auguste Mariette dégage le temple de la déesse. En 1857, Mariette ouvre un chantier de fouilles sur l'île d'Éléphantine et exhume de nombreux objets (vases, scarabées, amulettes . ) datant des Ve et VIe dynasties. À Athribis, Auguste Mariette met à jour un buste de Tétrarque en porphyre rouge. Il ouvre un chantier à Dra Abou el-Naggah à Thèbes et découvre le sarcophage du roi Ahmosis et en décembre 1857, le sarcophage de Kamosé (XVIIe dynastie) accompagné de pièces funéraires : un scarabée, des amulettes, un poignard d'or et de bronze, un miroir de bronze, un brassard d'or au nom d'Ahmosis. [...]
[...] Il entreprend aussi des fouilles à Memphis et découvre une tombe souterraine d'une longueur de 250 mètres qui contient plus de pièces dont le relief funéraire du "scribe du livre du dieu" : on compte 141 sphinx, de nombreux mastabas où l'on trouve la statue en bois du prêtre Ka-âper ou cheikh el-Beled et le célèbre scribe accroupi de Saqqarah. L'ensemble de ces pièces date de l'Ancien Empire d'Égypte. Suite à ces fabuleuses découvertes, il est fait Chevalier de la Légion d'honneur et est nommé conservateur adjoint du Musée du Louvre et fait réglementer les fouilles archéologiques dans la vallée du Nil. [...]
[...] On y trouva dans un puit les statues de Rahotep et Néfret. En 1867, il est chargé du commissariat égyptien de l'exposition universelle de Paris. Les bijoux d'Ahotep y sont exposés et Mariette eut quelques soucis après avoir refusé certaines pièces à l'impératrice Eugénie. A Meïdoum en 1871, l'archéologue amateur Vigne découvre le mastaba du prince Rahotep et de son épouse Néfret et les exhume à la demande de Mariette. En 1872, Mariette se rend sur le site et met à jour une dizaine de tombes dont celle du vizir de Snéfrou, Atet et de son épouse Néfremaât. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture