En août 1914, les puissances européennes s'engagent dans une guerre prévue pour être courte. Les populations répondent en patriotes à la mobilisation et quand sonne le tocsin de la mobilisation dans les villages, les hommes abandonnent tout pour aller combattre sur le front. En arrière du front restent les hommes trop jeunes ou trop vieux pour servir leur patrie, les femmes et les enfants. Les civils vont alors être mobilisés pour soutenir l'effort de guerre. Comment l'organisation de la vie à l'arrière montre que la Première Guerre mondiale est une guerre totale ?
[...] Pour pallier au déficit de la main d'œuvre lié à la mobilisation des hommes et entraînant une baisse de la production, certains pays vont avoir recours à des importations massives. Ainsi, la France va faire venir de l'avoine, de la viande et du cuir d'Argentine, des chaussures et des chevaux des Etats-Unis, etc. Pour la production d'armes, la France est privée des deux tiers de son industrie lourde et de ses ressources minières situées dans les régions noires du pays occupées par l'ennemi, c'est-à- dire l'Alsace-Lorraine et le Nord-Pas-de-Calais. Elle va donc s'appuyer sur la production britannique de fer et d'acier. [...]
[...] Les femmes des classes moyennes vont occuper des postes dans l'administration, dans les bureaux de poste ou dans les écoles par exemple, mais aussi dans les transports (métro, tramway), et même dans les banques ou les assurances en Grande-Bretagne. D'autre part, dans la mesure où les prêtres sont également mobilisés au combat, des religieux trop vieux pour être mobilisés vont reprendre leurs fonctions. Toutefois, leurs idées conservatrices (contre le socialisme, le libéralisme ) vont se heurter avec une société qui a évolué (classe prolétaire). L'arrière pendant la Grande Guerre se caractérise également par des difficultés d'approvisionnement des civils au quotidien. En effet, les nations belligérantes européennes vont être confrontées à des pénuries. [...]
[...] En effet, les récits des permissionnaires diffèrent de l'image que la presse et les livres de l'époque veulent bien donner du conflit pour apaiser l'inquiétude et l'éventuel sentiment défaitiste de l'arrière. Les soldats ne peuvent communiquer l'angoisse épouvantable qu'ils ressentent, la mort omniprésente sur le front. Les familles ne peuvent pas imaginer la réalité du front, elles croient parfois que les soldats exagèrent. L'incompréhension apparaît également des soldats vis-à-vis des civils à l'arrière. En effet, les familles se plaignent parfois d'avoir des cartes de rationnement pour manger du sucre ou aller au cinéma, ce qui paraît dérisoire aux soldats. [...]
[...] une affiche qui représente un soldat incitant les autres à le suivre pour vaincre l'ennemi. La propagande va susciter des comportements patriotiques propices à la victoire. De plus, en 1914 la population française est encore majoritairement rurale, la propagande va donc s'appuyer sur des valeurs paysannes et inciter à défendre la terre, outil de travail des ruraux. De même, la propagande en France va insister sur le fait que l'armée française est plus forte que l'armée allemande ; on montre les soldats français courageux et dignes face aux bêtes allemandes Les journaux vont jusqu'à présenter la vie du front comme une vie de cocagne, en plein air, on fait du sport De grands intellectuels tels Durkheim (sociologue), Herr (philosophe) ou encore Bergson viennent renforcer la propagande. [...]
[...] L'arrière pendant la Première Guerre mondiale En août 1914, les puissances européennes s'engagent dans une guerre prévue pour être courte. Les populations répondent en patriotes à la mobilisation et quand sonne le tocsin de la mobilisation dans les villages, les hommes abandonnent tout pour aller combattre sur le front. En arrière du front restent les hommes trop jeunes ou trop vieux pour servir leur patrie, les femmes et les enfants. Les civils vont alors être mobilisés pour soutenir l'effort de guerre. [...]
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