Après la Première Guerre mondiale, le nationalisme connaît le sommet de son triomphe. Celui-ci est du à deux facteurs inattendus : l'effondrement des grands empires multinationaux (allemand, ottoman) et les révolutions russes. En 1918, l'Europe est donc un puzzle d'Etats-nations, et le libéralisme fait place à un protectionnisme défensif, qui est un élément du triomphe de la nation en tant « qu'économie nationale » (...)
[...] Le nationalisme international Ce que l'on peut voir comme un peu paradoxal, c'est que cette montée des nationalismes patriotiques en Europe pour lutter contre le fascisme mène à des alliances d'envergure internationale; on a ainsi un nationalisme presque international. Cela peut s'expliquer par le fait que le choix d'un internationalisme anti-fasciste correspond en fait à une défense des intérêts de la nation, mais à distance, contre l'ennemi commun (par exemple, lutte des troupes internationales en Espagne). C. Le nationalisme anti-impérialiste Avec son programme socialiste, le nationalisme antifasciste se développe hors des frontières européennes. Ainsi, de nombreux mouvements d'indépendance se disant nationalistes commencent à bouger dans les colonies, soutenus par les programmes socialistes et communistes des métropoles. [...]
[...] 1918 -1950: L'apogée du nationalisme Introduction Après la Première Guerre Mondiale, le nationalisme connaît le sommet de son triomphe. Celui-ci est du à deux facteurs inattendus: l'effondrement des grands empires multinationaux (allemand, ottoman) et les révolutions russes. En 1918, l'Europe est donc un puzzle d'Etats-nations, et le libéralisme fait place à un protectionnisme défensif, qui est un élément du triomphe de la nation en tant qu'économie nationale Le nationalisme territorial et sa dérive fasciste A. Le nationalisme territorial Une nouvelle variante du nationalisme apparaît alors: le nationalisme territorial. [...]
[...] Conclusion : le nouveau moyen de propagation des idées Nous pouvons donc constater que le nationalisme connait un renouveau au XXème siècle, notamment entre 1918 et 1950. De plus, il ne faut pas oublier qu'à cette époque, les mouvements nationaux connaissent de nouveaux moyens de se faire connaître: tout d'abord avec les médias modernes, l'idéologie pouvait être diffusée largement (propagande), et les barrières entre sphère publique et sphère privée abolies, en intégrant les symboles nationaux à la vie de tous les jours (par exemple, un discours à la télévision). [...]
[...] Le nationalisme antifasciste ou le nationalisme socialiste Le nationalisme dit antifasciste se développe dans le contexte d'une guerre idéologique, alors que l'alignement général se fait plutôt à droite et que certains vont jusqu'à dire mieux vaut Hitler que Léon Blum autrement dit, mieux vaut un être sous le joug d'un pays étranger qu‘aux mains des socialistes. La droite se sépare alors du patriotisme xénophobe qui l'avait si bien servi. La gauche reprend alors le flambeau du nationalisme patriote et de ses attributs, tel le drapeau. C'est ainsi que le mouvement de la Résistance est fondé essentiellement sur les partis de gauche, qui en plus de défendre la nation, reprennent les thèmes des combats pour l'égalité sociale, en promettant qu'avec la libération rimera la réorganisation de la société. [...]
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