Les législatives de juin 1857 sont une autre fois une victoire des anti-républicains, mais révèlent des failles : ce sont les prémices de la décadence d'un régime de non-république transformé en régime d'anti-république. En effet, le taux d'abstention y est finalement très élevé (35,5%), et les anti-républicains n'ont pas réussi à freiner l'émergence d'un groupe républicain montant. Ce groupe, c'est le « groupe des Cinq », formé par Carnot, Cavaignac, Goudchaux, Darimon et E. Ollivier, véritable premier pôle d'opposition républicaine au Corps Législatif. Ensuite une vague d'attentats contre l'empereur traduit aussi ces faiblesses anti-républicaines, dominée par celui du révolutionnaire italien Felice Orsini, le 14 janvier 1858 (...)
[...] Ollivier, véritable premier pôle d'opposition républicaine au Corps Législatif. Ensuite une vague d'attentats contre l'empereur traduit aussi ces faiblesses anti- républicaines, dominée par celui du révolutionnaire italien Felice Orsini, le 14 janvier 1858. Le durcissement du régime avec la loi de sureté générale, qui envoie en déportation 430 suspects en Algérie, ne suffit pas pour rétablir cet ordre social qui avait été la ligne directrice de la légitimité d'un régime anti-républicain. La solution de libéralisation du régime ne va pas être fructueuse pour le régime. [...]
[...] Maintenant, une grande partie de l'Assemblée envisage la solution dynastique, mais dans la succession de Louis-Philippe, mort en aout 1850. Cet évènement tout comme les divergences grandissantes entre le prince- président et l'Assemblée précipitent les évènements de Décembre 1851. Tout les opposants à la République ne gagnent pas, mais s'il y a une force anti-républicaine qui enfin obtient la totalité du pouvoir, elle s'incarne dans le régime du Second Empire. S'agit-il de nouveaux anti- républicains? Le groupe politique qui entoure Napoléon III est le groupe bonapartiste. Ce groupe permet l'établissement d'un ordre politique garant d'ordre social. [...]
[...] Le mouvement populaire dénonce avant tout l'inefficacité parlementaire et plus généralement les institutions de la IVème République. Finalement, ce dernier mouvement anti-républicain montre la fragilité de la IVème République parlementaire. En réalité, les dernières expériences anti-républicaines de 1940 à 1958 sont manifestent plutôt une incohérence des institutions Républicaines et sont l'occasion d'un débat sur la modernisation du système républicain plutôt qu'une véritable attaque du système en lui-même. CONCLUSION L'analyse montre donc que l'évolution des forces anti-républicaines n'est pas toujours allée en sens inverse de celle de l'idée républicaine. [...]
[...] Il est consacré lors des élections d'avril et de mai 1936. L'enjeu des élections est clair : les anti-républicains fascistes doivent être freinés par le Front populaire, les forces antifascistes doivent sauver la République. L'Humanité titre Le 14 juillet l'emportera sur le 6 février La victoire de la SFIO est affirmée, mais les résultats montrent que la droite nationaliste ne recule que très peu : elle obtenait des voies en 1932, et en obtient en 1936. Finalement l'arrivée de la guerre précipite la fin du Front populaire et entraine au passage les institutions de la III° République, après les accords de Munich signés le 29 Septembre 1938. [...]
[...] La IIIème République doit d'abord écraser ce contre-gouvernement autonome dominé par l'extrême gauche. Cela ne revient pas objectivement pas à renverser des anti-républicains car la Commune se réclame aussi défenseur d'une autre forme de république. Mais du côté de Thiers, élu chef du pouvoir exécutif la Commune met sérieusement en danger l'avenir de la III° République. Par réaction à la semaine sanglante du 21 au 28 mai 1871, le 8 février est élue une Assemblée à forte majorité monarchiste (400). [...]
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