Les États-Unis et l'Union Soviétique, après avoir été alliés contre l'Allemagne, se retrouvèrent, à l'issue de la guerre, en rivalité pour la place de première puissance mondiale. Au cours de ce que l'on appela la ''guerre froide'', cette rivalité faillit provoquer le conflit le plus dévastateur de toute l'histoire, car ses superpuissances disposaient d'arsenaux nucléaires assez puissants pour détruire plusieurs fois notre planète. La plupart des tentatives faites de part et d'autre pour en finir avec cet équilibre de la terreur n'aboutissaient généralement qu'à renforcer les défenses des uns et des autres.
Le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev, convaincu que la force de frappe nucléaire de l'Union Soviétique la mettait désormais à l'abri de toute attaque américaine, se fit l'avocat d'une politique de détente, également destinée à gagner le soutien des pays non alignés, dont le nombre ne cessait de croître, et à séduire l'opinion américaine.
L'élection de J. F. Kennedy à la présidence des États-Unis en 1960 conforta l'espoir qu'avait Khrouchtchev de parvenir à un rapprochement des superpuissances. Kennedy offrait l'image d'un idéaliste préoccupé par le mieux-être de toute l'humanité, ce qui ne pouvait que bien augurer de l'avenir des relations internationales.
[...] Les années Vietnam - les conflits des superpuissances Les États-Unis et l'Union Soviétique, après avoir été alliés contre l'Allemagne, se retrouvèrent, à l'issue de la guerre, en rivalité pour la place de première puissance mondiale. Au cours de ce que l'on appela la ''guerre froide'', cette rivalité faillit provoquer le conflit le plus dévastateur de toute l'histoire, car ses superpuissances disposaient d'arsenaux nucléaires assez puissants pour détruire plusieurs fois notre planète. La plupart des tentatives faites de part et d'autre pour en finir avec cet équilibre de la terreur n'aboutissaient généralement qu'à renforcer les défenses des uns et des autres. I. Kennedy et Khrouchtchev. II. La crise des missiles cubains. III. [...]
[...] Les États-Unis s'étaient entretemps profondément engagés dans la guerre du Viêt-nam. Le Congrès estima que le prestige de l'Amérique devait être défendu en combattant le communisme en Asie du Sud-Est, et non en améliorant les conditions de vie des Américains, aussi le programme de réformes de Johnson fut-il purement et simplement abandonné. Mais la leçon de cette expérience ne fut pas entièrement oubliée par les administrations ultérieures, qui surent se souvenir que la lutte contre la pauvreté, les inégalités et l'injustice devait inévitablement faire partie du combat pour les droits de l'homme. [...]
[...] Kennedy exigeait que tous les missiles russes soient tous retirés de Cuba. Khrouchtchev accepta, mais à condition que les Etats-Unis retirent parallèlement ceux des leurs qui menaçaient le plus directement l'Union Soviétique, en particulier en Turquie. Finalement, le dimanche 28 octobre, après plusieurs incidents, comme l'abordage d'un navire marchand russe par l'U.S. Navy ou la destruction d'un avion-espion américain au-dessus de Cuba, les adversaires parvinrent à un compromis qui leur permettait à tous deux de sauver la face : Kennedy s'engagea à ne lancer aucune opération militaire contre Cuba, et Khrouchtchev ordonna le démantèlement des bases de missiles. [...]
[...] Malgré cette nouvelle loi, de nombreux Noirs des États du Sud, abusés ou effrayés par les Blancs, ne purent s'inscrire sur les listes électorales, ce qui contraignit le président Johnson, en mars 1965, à renforcer la législation déjà en vigueur en autorisant les officiers fédéraux à compléter les listes électorales. Pourtant, les maigres progrès enregistrés suffisaient à provoquer la colère de Ku Klux Klan, qui déclencha une violente campagne de meurtres et d'intimidation parmi la population noire. Les jeunes Noirs répliquèrent en pillant et en incendiant les propriétés des Blancs. [...]
[...] La crise des missiles cubains En 1962, les dirigeants soviétiques, peut-être encouragés par la défaite américaine de la baie des Cochons et les réactions purement verbales de l'Ouest après la construction du Mur de Berlin, commencèrent à construire des bases de lancement de missiles nucléaires à Cuba. Ces bases remettaient en question la suprématie militaire stratégique des Etats-Unis dans l'hémisphère ouest. À la mi-octobre, l'administration Kennedy, après avoir rejeté l'idée d'une ''intervention chirurgicale'' contre les bases russes, ordonna un blocus naval de l'ile pour empêcher que d'autres missiles y soient débarqués. Pendant plusieurs jours, le monde se demanda avec anxiété si les navires soviétiques qui transportaient les missiles allaient ou non se heurter aux navires de guerre américains patrouillant dans la mer des Caraïbes. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture