Les années 1930 sont marquées par une profonde crise économique qui touche tous les pays industrialisés. Les gouvernements se retrouvent impuissants et la crise s'enracine durablement engendrant chômage, inflation et faillites. Face à cette situation se développe un mouvement fasciste qui gagne de nombreux pays d'Europe. C'est l'avènement d'un pouvoir fort prônant un état policier extrêmement sécuritaire, une politique réactionnaire et l'exaltation du sentiment nationaliste et l'exclusion des étrangers. La France touchée plus tardivement par la crise connaît en 1936 une situation particulièrement difficile tandis qu'elle tend à s'améliorer dans les autres pays. Les gouvernements se succèdent impuissants et discrédités par l'échec de leur politique de redressement. Les aspirants à un pouvoir fort voire à un gouvernement fasciste se multiplient. Pourtant les Français tentent de trouver une alternative en nommant à leur tête le Front populaire, gouvernement socialiste, en 1936. Cette même année, les crises internationales se multiplient, les velléités expansionnistes et bellicistes des gouvernements fascistes se font entendre. La France et les démocraties restent inertes face au danger qui se profile. Peut on dire que la France en 1936 marque une véritable rupture avec le reste du monde ? Dans quelle mesure peut-on considérer 1936 comme l'année qui marque le début de la marche vers la guerre ? En 1936, sur le plan intérieur, les pays connaissent des situations extrêmement contrastées.
[...] Peut-on dire que la France en 1936 marque une véritable rupture avec le reste du monde ? Dans quelle mesure peut-on considérer 1936 comme l'année qui marque le début de la marche vers la guerre ? En 1936, sur le plan intérieur, les pays connaissent des situations extrêmement contrastées. La France dans sa recherche d'une nouvelle voie semble se démarquer du reste du monde Sur le plan international, les crises et les divisions se multiplient, un front fasciste commence à se dessiner sans que cela ne soulève aucune réaction du côté des démocraties (II). [...]
[...] La remilitarisation de la Rhénanie est une étape majeure dans le projet expansionniste d'Hitler. Il a les mains libres et peut ouvertement violer le traité de Versailles sans craindre aucune représaille. La France perd toute crédibilité face à ses alliés, la Pologne est confortée dans son désir de rapprochement avec l'Allemagne. L'Angleterre elle aussi se replie dans une position attentiste et persiste dans sa politique d'apaisement. Une nouvelle crise se déclenche en 1936 qui met en scène un cas de figure identique. [...]
[...] En 1939, la Phalange est victorieuse et le général Franco établit une dictature en Espagne. Le Front populaire français s'installe et lance des réformes sociales qui tranchent singulièrement avec la politique agressive et autoritaire menée par les gouvernements fascistes. En 1936, tandis qu'en France le Front populaire et la population se cantonnent dans un pacifisme à toute épreuve et tentent de se sortir de la crise économique, l'Allemagne et l'Italie établissent un régime extrêmement autoritaire. Hitler rend les organisations de jeunesse obligatoires dès 8 ans. [...]
[...] L'aide porte sur du matériel de guerre italien et allemand et des renforts en troupes ( Italiens et Allemands de la légion Condor). L'armée allemande rôde son matériel de guerre, avec en particulier les avions bombardiers Stukas qui anéantirent la ville espagnole de Guernica, et mettent au point des nouvelles stratégies de combats, combinant l'aviation et les blindés. La France acquiert l'image d'un pays peu enthousiaste à l'idée de partir en guerre. Cette guerre suscite de grandes divisions en France, les communistes considèrent la non-intervention française dans la guerre comme une trahison. [...]
[...] Ce qui pousse Mussolini à se rapprocher de l'Allemagne nazie. En effet, Mussolini, d'abord méfiant vis-à-vis d'Hitler, se heurte à l'opposition des démocraties. Il change sa diplomatie européenne, abandonne ses vues sur l'Europe danubienne qui devient une chasse gardée d'Hitler. Axe Rome-Berlin se dessine en 1936. Dès sa nomination au poste de chancelier, Hitler, entame une reconstitution progressive et clandestine d'un potentiel militaire, ceci en violation des dispositions du Traité de Versailles. Il rétablit le service militaire obligatoire le 16 mars 1935, il met sur pied une armée de près de soldats, il récrée officiellement la Luftwaffe En 1936 Hitler décide de réoccuper la Rhénanie, espace démilitarisé et zone tampon entre l'Allemagne et la France. [...]
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