Décision, Général De Gaulle, indépendance, pays, Afrique francophone
L'un des points communs qui existent entre les pays francophones d'Afrique sub-saharienne, c'est que ces pays ont tous le même âge sur le plan de leur accession à la souveraineté. On définit le développement économique des pays sub-sahariens à partir d'une date repère : l'année de leur indépendance. Cette indépendance, dont la date anniversaire est aujourd'hui célébrée comme la journée de la fête nationale, est survenue en 1960 pour la plupart des colonies francophones, seulement à quelques jours d'intervalle. Ceci s'explique par le fait qu'ils ont accédé à leur indépendance ensemble, suite à la décision prise par le Général De Gaulle, qui fit le choix de changer le cours des choses en leur octroyant leur souveraineté.
[...] Partisan de la légalité et de l'ordre, le Général De Gaulle bannissait l'irresponsabilité. A ses yeux, l'Etat africain devait être organisé en lui- même, cohérent dans son autodétermination. Patriote lui-même, il n'était pas hostile au nationalisme africain dans la mesure où celui-ci exprime des valeurs respectables et l'identité de chaque peuple. Du côté africain, les acteurs étaient les principales élites intellectuelles qui prirent la tête des mouvements indépendantistes et qui faisaient émerger les tous premiers partis politiques en Afrique, afin de négocier la souveraineté ou faire pression sur la métropole. [...]
[...] Le choix de créer une entité préalable qu'est la communauté française à partir de laquelle les colonies accédaient à l'indépendance, paraît judicieux pour réduire les incertitudes qui étaient certes grandes au moment où le choix était fait. Il avait aussi conscience des incertitudes et des périls qui menaçaient les jeunes Républiques, nées au sein d'un monde difficile, à une époque de compétition diplomatique et économique. Outre le questionnement lié à l'aspect économique il y a aussi les questions portées sur l'orientation que ces nouveaux pays une fois libres donneraient à leur politique. [...]
[...] Il a été ré-affirmé, après la Seconde guerre mondiale, dans la Charte des Nations unies. Les pays colonisés n'ignoraient donc pas que parmi les buts des Nations Unies, il y a celui de développer entre les nations des relations amicales fondées sur le respect du principe de l'égalité de droits des peuples et de leur droit à disposer d'eux-mêmes Ces peuples sous domination décidèrent alors de réclamer l'application de ce droit international qui devait mettre fin à la colonisation qui est une exploitation des ‘plus faibles' par les ‘plus forts' Les colonies françaises n'étaient pas les seules à se lancer dans ces mouvements de liberté et d'indépendance. [...]
[...] G. ; Organizations ; New York ; 1958 Paul Reynaud, dans Livre d'or de l'exposition coloniale de Paris 1931. AOF : Afrique Occidentale Française AEF : Afrique Equatoriale Française Crozier et Friedberg ; L'Acteur et le Système : les contraintes de l'action collective ; éditions du Seuil ; Paris Général De Gaulle ; Mémoires d'espoir ; édition Plon ; Paris ADANDOGOU A. H. [...]
[...] A partir de 1945, pour éviter les revendication d'indépendance en Afrique sub-saharienne, la France réforma sa politique coloniale, notamment en supprimant l'indigénat. Elle abolit également le travail forcé et réforma le financement des colonies en créant le fonds d'investissement pour le développement économique et social pour l'outre-mer (FIDES). Mais ces réformes ne suffiront pas Janvier 1946, De Gaulle quitte le pouvoir. En désaccord avec l'Assemblée constituante sur la conception de l'État et le rôle des partis, De Gaulle remet sa démission sur la question des crédits militaires, au président de l'Assemblée nationale, Félix Gouin. [...]
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