Les stratégies de développement en Amérique latine depuis les années 40
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Fin 40's :
- Croiss du PIB insuffisante pr compenser la croiss démo (45-55 : croiss démo = 2,7%/an, 2x celle de l'UE). - Ind° faible : la plupart des pays dépendent d'1 ou 2 prods max (Vénézuela : pétrole = 90% exp, Salvador : café = 90% exp, Cuba : sucre = 75% exp); éco de traite encore ! (= exportation des ressources locales). - L'Etat ne s'implique pas encore (alors que c'est le seul qui peut drainer les capitaux...). - 3 pays se distinguent : Argentine, Brésil, Mex = ¾ prod° ind d'Am lat, ce st les 1ers à s'être industrialisés (fin 19ème-début 20ème dc en même tps que Russie et Japon). Brésil est le seul pays qui est arrivé à dvper un peu d'ind lourdes (Volta Redonda près de Rio = seul gd complexe ind d'Am lat à cette époque) (...)
Sommaire
I) 1940s-1970s : un modèle de développement autocentré vite confronté à des blocages
A. Les politiques menées : priorité à l'industrie 1. L'industrie dans le cadre d'un secteur public important 2. Une place inégale mais généralement secondaire de l'agriculture 3. Les politiques sociales à la traîne
B. Succès et blocages de la stratégie autocentrée 1. Croissance et industrialisation incontestable (60's - 70's) 2. Les choix industriels se sont révélés coûteux et peu viables 3. L'accentuation des inégalités sociales 4. Un modèle qui provoque des nouvelles dépendances
II) Le tournant de la crise de la dette dans les années 1980. Des années 80 aux années 90, l'ouverture et la libéralisation pour le meilleur et pour le pire
A. La crise de la dette : la « décennie perdue pour le développement » (CEPAL) 1. Les déclencheurs 2. 1982-1987 : échecs des solutions classiques et individuelles 3. Les Poles d'Ajustement Structurel (PAS) et le plan Brady ouvrent la voie au règlement de la crise
B. Un nouveau contexte libéral 1. Un retour à la démocratie 2. Un mouvement de privatisations de grande ampleur 3. L'accélération du processus d'intégration
C. Une libéralisation aux effets ambigus 1. L'assainissement des économies qui redeviennent attractives pour les capitaux étrangers 2. Mais au prix d'une aggravation des disparités 3. La libéralisation entraîne de nouveaux déséquilibres
III) Un bilan du développement et de l'intégration du continent à la mondialisation
A. Des problèmes irrésolus qui fragilisent la croissance et le développement latino-américains 1. Le problème de la dette n'est pas totalement résolu 2. Le problème de la drogue 3. Malgré les progrès indubitables de la démocratie, le manque de transparence, la corruption et les détournements divers minent le continent de l'intérieur
B. Des niveaux de développement très inégaux rendent difficiles les dynamiques d'intégration 1. Argentine et Uruguay 2. Brésil et Mexique : les deux poids lourds de l'Amérique latine 3. Chili et Venezuela : des émergences dopées par les ressources du sous-sol 4. Pays ayant un potentiel mais qui sont très fragiles : Colombie, Bolivie, Pérou... 5. Les pays les plus pauvres : pays d'Amérique centrale, Antilles, Paraguay, Cuba malgré son IDH élevé
C. L'intégration latino-américaine, état des lieux et perspectives 1. A l'échelle nationale, des dynamismes d'unification et/ou d'intégration géographiquement et socialement inachevés 2. A l'échelle continentale, le poids des Etats-Unis et un facteur d'intégration essentiel 3. Les politiques d'intégration régionale et leurs logiques antagonistes
I) 1940s-1970s : un modèle de développement autocentré vite confronté à des blocages
A. Les politiques menées : priorité à l'industrie 1. L'industrie dans le cadre d'un secteur public important 2. Une place inégale mais généralement secondaire de l'agriculture 3. Les politiques sociales à la traîne
B. Succès et blocages de la stratégie autocentrée 1. Croissance et industrialisation incontestable (60's - 70's) 2. Les choix industriels se sont révélés coûteux et peu viables 3. L'accentuation des inégalités sociales 4. Un modèle qui provoque des nouvelles dépendances
II) Le tournant de la crise de la dette dans les années 1980. Des années 80 aux années 90, l'ouverture et la libéralisation pour le meilleur et pour le pire
A. La crise de la dette : la « décennie perdue pour le développement » (CEPAL) 1. Les déclencheurs 2. 1982-1987 : échecs des solutions classiques et individuelles 3. Les Poles d'Ajustement Structurel (PAS) et le plan Brady ouvrent la voie au règlement de la crise
B. Un nouveau contexte libéral 1. Un retour à la démocratie 2. Un mouvement de privatisations de grande ampleur 3. L'accélération du processus d'intégration
C. Une libéralisation aux effets ambigus 1. L'assainissement des économies qui redeviennent attractives pour les capitaux étrangers 2. Mais au prix d'une aggravation des disparités 3. La libéralisation entraîne de nouveaux déséquilibres
III) Un bilan du développement et de l'intégration du continent à la mondialisation
A. Des problèmes irrésolus qui fragilisent la croissance et le développement latino-américains 1. Le problème de la dette n'est pas totalement résolu 2. Le problème de la drogue 3. Malgré les progrès indubitables de la démocratie, le manque de transparence, la corruption et les détournements divers minent le continent de l'intérieur
B. Des niveaux de développement très inégaux rendent difficiles les dynamiques d'intégration 1. Argentine et Uruguay 2. Brésil et Mexique : les deux poids lourds de l'Amérique latine 3. Chili et Venezuela : des émergences dopées par les ressources du sous-sol 4. Pays ayant un potentiel mais qui sont très fragiles : Colombie, Bolivie, Pérou... 5. Les pays les plus pauvres : pays d'Amérique centrale, Antilles, Paraguay, Cuba malgré son IDH élevé
C. L'intégration latino-américaine, état des lieux et perspectives 1. A l'échelle nationale, des dynamismes d'unification et/ou d'intégration géographiquement et socialement inachevés 2. A l'échelle continentale, le poids des Etats-Unis et un facteur d'intégration essentiel 3. Les politiques d'intégration régionale et leurs logiques antagonistes
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Extraits
[...] Brésil : précoce car dès 47 l'Etat crée une compagnie sidérurgique en installant une usine près de Rio. Mexique : 50's dvpe la sidérurgie ds la ville de Monterrey (1er complexe sidérurgique). Chili, Pérou, Venezuela : 50's-60's ils cherchent aussi à se doter d'une ind sidérurgique. CCL : début d'une diversificat° même si le + svt elle ne concerne qu'1 unité de prod°. Mais dépendance à l'imp de machines. ( Ind privilégiée au détriment de l'agri. I ) Une place inégale mais généralement secondaire de l'agriculture - L'Am lat n'a pas les moyens de dvper à la fois l'ind et l'agri. [...]
[...] - Pb monétaire : le peso perd sa valeur 1$=14peso ( 90: 1$=400M peso 91: le gouv décide d'arrimer le nouveau peso au dollar = système du Currency Board dolarisat° car il s'agit d'encrer la monnaie nationale au $ par un lien fixe, le $ n'est pas une monnaie nationale cô au Salvador, Panama, Equateur) ( inflat° vaincue mais déséquilibre budgétaire persiste (à cause du clientélisme). - Carlos Menem (89-94 + 94-2000) n'a pas réussi à instaurer une rigueur budgétaire ( ( dépenses de l'Etat de 140% + dette ext x2 de 89 à 94. ( Comme la parité ac le $ ne s'accompagne pas d'une bonne gest° des finances publiques, le peso est très vite surévalué ce qui gêne les exp. En son voisin brésilien dévalue en 98, ce qui aggrave le déficit ext. [...]
[...] - Ac le FMI et les créanciers : il les oblige à diminuer la dette (2005: baisse de 70% de la dette privée + FMI signe un nouvel accord de rééchelonnement car NK a menacé de ne plus jamais rembourser). ( 2006 : l'Arg, aidée par Chavez, s'est débarrassée de sa dette envers le FMI. - Depuis 2003 : croissance éco annuelle = ( inflat° ss budget excédentaire, ( chômage (auj : très fort taux d'investissement (15-20% PIB), reprise de la demande interne. [...]
[...] 1er ex : le président brésilien Fernando Collor élu en 89 destitué pr corruption en 92 (alors qu'il a été élu sur un pg visant à instaurer + d'intégrité et à réduire la corrupt°) 2ème : le parti de Lula (Parti des Travailleurs) a été l'objet de scandales car les membres du parti ont détourné de l'argent consacré au financement des campagnes électorales. - Une démocratie trop jeune : les contre-pouvoirs ne se st pas encore renforcés. - Tradit° renforçant le rôle du populisme (~nationalisme) : c'est concilier les intérêts de la classe dominante sans se mettre à dos les forces populaires. Le populisme maintient un relatif calme social en faisant des promesses. [...]
[...] Le surplus est confisqué et redistribué aux communautés rurales (les ejidos). Chaque ejidatario (membre des ejidos) reçoit une terre à cultiver qu'il peut transmettre à ses héritiers, mais il ne peut ni la vendre ni la louer. Cela permet de ne pas voir se reconstituer de gdes propriétés et de maintenir la productivité. La réforme agraire s'est faite par étapes, varie selon les régions (ex : l'Etat du Chiapas a peu connu de réforme agraire, la propriété privée est maintenue jusqu'à 8 000ha. [...]