amendement Wallon, 30 janvier 1875, Henri Wallon, IIIe République, Assemblée nationale, gouvernance, monarchie, république, empire, Carayon-Latour, stabilité politique
L'amendement Wallon a joué un rôle très important dans la IIIe république ainsi que son créateur, Henri Wallon, qui ont été la conséquence de la mise en place de la fonction présidentielle et du septennat en France.
Le document à étudier est un extrait des débats de la séance du 30 janvier 1875 de l'Amendement Wallon dans la chambre des députés.
Ce document se nomme/ 1875. L'amendement Wallon (extrait des débats). C'aest un extrait des Annales de L'Assemblée nationale, p.363 et sq.
Henri Wallon, le fondateur de cet amendement, aussi appelé père de la République, est un historien et homme politique français de centre gauche, qui a ainsi permis de supprimer le caractère provisoire de la République.
[...] Afin de sortir du provisoire, Wallon essaye de trouver des solutions : « Il faut donc sortir du provisoire. Mais comment ? ». Il existe donc trois types de gouvernements selon lui : la monarchie, la République et l'Empire. Celui-ci nous dit que personne n'a osé voter l'Empire et qu'elle n'est donc pas la volonté du peuple et que la Monarchie n'a été parlementer que par des « personnalités regrettables, de nobles et dignes personnes », il va alors exposer son avis sans en juger par lui-même, mais par « les actes de ceux qu'on peut regarder comme les plus fidèles et les plus dévoués défenseurs de la monarchie ». [...]
[...] L'affirmation de la République Deuxièmement, la volonté de l'affirmation de la République. Wallon ne « proclame rien », mais « prend ce qui est ». Il évoque alors le Gouvernement de la République : il veut simplement essayé cette nature de gouvernement, pour lui la République est la seule chance de la France puisque l'Empire et la Monarchie ne sont pas la réelle envie du peuple il faut donc essayer quelque chose de nouveau et pour cela il faut « sacrifier les préférences et les théories » c'est-à-dire qu'il faut arrêter de sous- estimer la République même si nos convictions politiques diffèrent de celle- ci, qu'il faut clore les aprioris et l'essayer et « si La République ne convient pas à la France, la plus sûre manière d'en finir avec elle, c'est de la faire ». [...]
[...] En effet, le père de la République pense que celle-ci est un moyen de se relever face au monde et de retrouver une prospérité : même si elle n'est pas définitive, l'essayer c'est sauver le pays de sa période de mutation politique, économique et sociale, elle est pour lui le seul moyen de faire de la France une puissance dans le monde. En conclusion, ce qui caractérise l'Amendement d'Henri Wallon est la volonté de stabilité politique pour le bien économique, politique et sociale du pays. En effet en ce contexte, il ne voit que la République comme moyen de relever la France il ne veut pas sa durée dans le temps, mais seulement qu'elle ne soit pas provisoire, car elle possède toutes les bonnes valeurs et qu'il faut au moins l'essayer. [...]
[...] L'amendement Wallon (30 janvier 1875) - Quelles sont les ambitions d'Henri Wallon et de son amendement ? L'enracinement de la République ; document 1 « 1875. L'amendement Wallon (extrait des débats) » L'amendement Wallon a joué un rôle très important dans la IIIe République ainsi que son créateur, Henri Wallon, qui ont été la conséquence de la mise en place de la fonction présidentielle et du septennat en France. Le document à étudier est un extrait des débats de la séance du 30 janvier 1875 de l'Amendement Wallon dans la chambre des députés. [...]
[...] À travers ce document, nous allons voir quelles sont les ambitions d'Henri Wallon et de son amendement en deux parties. Premièrement, nous allons démontrer sa volonté de sortir d'une gouvernance provisoire et ensuite sa volonté de l'affirmation de la République. I. Supprimer l'aspect provisoire de la République Premièrement, la volonté de supprimer l'aspect provisoire de la République est très importante pour Henri Wallon. En effet, lors de son discours celui- ci insiste beaucoup sur le fait que l'instabilité politique d'un gouvernement n'est pas favorable au pays, car selon lui, « plus on avance, plus la confiance s'accroît par le fait même de sa durée » c'est-à-dire que, ce type de politique n'a pas d'avenir par le fait qu'on ne sache pas ce qu'elle deviendrait, que la population ne pourra pas s'épanouir à long terme parce qu'« à mesure que l'on avancerait, la confiance irait en diminuant ». [...]
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