Allocution télévisée, Valéry Giscard d’Estaing, 12 juin 1974, lutte contre l’inflation, situation de l’économie française, trente piteuses
1974, c'est la fin d'une période de trente années de croissance, de 1945 à 1974 que l'économiste Jean Fourastié appelle les « trente glorieuses ». En effet, en octobre 1973 en représailles contre les pays occidentaux qui soutenaient Israël lors de la guerre du Kippour entre l'état hébreu et les pays arabes, les représentants des pays arabes de l'OPEP (organisations des pays exportateurs de Pétrole) ont décidé de multiplier par 4 le prix du baril. Conséquences pour les pays développés comme la France : augmentation des coûts de production, ralentissement de la croissance, hausse du chômage... et une sévère récession. Pour citer des chiffres, le taux de croissance retenu par le gouvernement Messmer est de 5,7 % contre 6,3 % en 1973, une hausse des dépenses de 12,5 % à 225 milliards de francs. Ainsi, après les 30 glorieuses on parle des « trente piteuses »
[...] En somme, ce plan comporte plusieurs volets : -ligne 33, on parle de contribution fiscale autrement dit on assiste à une hausse de la pression fiscale qui est non seulement demandée aux sociétés sous la forme d'une majoration de sur les bénéfices. Ligne 35. De plus à la ligne 36 il évoque d'autres “dispositions techniques”, faisant allusion probablement à la mise en place de nouvelles taxes. Mais les ménages sont eux aussi concernés par cette réforme fiscale, ligne 38à 52. VGE parle d'une majoration de des bénéfices des sociétés et de 5%à de l'impôt sur le revenu. [...]
[...] Analyse du texte : Ainsi le document que nous étudions rend compte du septennat de Giscard qui démarre donc sous le signe de la réforme en entreprenant de grands chantiers qui vise à changer le visage de la société francaise de l'époque. Il s'agit plus précisément, d'une allocution radiotélévisée sur le changement et la justice sociale diffusée le 12 juin 1974 au palais de l'Elysée par le président de la République. Rappelons le le matin même, le chef de l'état avait confié son portefeuille a Pierre foucade qui présente un plan de stabilisation économique au Conseil des ministres dont rend compte l'extrait que nous allons analyser. [...]
[...] -création d'une taxe conjoncturelle pour inciter les entreprises à freiner les hausses de salaires et profits. Du coté des ménages français, J.P Foucade leur demande aussi des concessions qui sont énoncés au paragraphe 6 qu'on peut brièvement résumer : -versement par les particuliers d'une majoration de leur impôt sur le revenus de 5,10 ou selon le montant de e impôt en tenant compte du nombre de personne dans la famille, Lignes 42/43 opération “frein sur les prix” +lutte contre le gaspillage Pour foucade le problème est bien connu, c'est l'inflation, elle contamine l'économie française d'une part et celle de l 'Occident d'autre part, en 1971 Nixon suspend la convertibilité du dollar en or provoquant un dérèglement du Système monétaire internationale qui entraîne une explosion du prix du pétrole et donc du prix. [...]
[...] C'est donc bien par une victoire très courte (50,8 que le septennat de Valéry Giscard d'Estaing s'ouvre, à partir de son entrée officielle en fonction, le 27 mai. Auteur : Valéry Giscard d'Estaing est né le 2 février 1926 à Coblence, ou son père Edmond Giscard d'Estaing été inspecteur des finances. D'origine bourgeoise, il fait ses études à l'école Gerson, puis aux lycées Janson-de Sailly et Louis le Grand à paris. A 18 ans, il s'engage dans la première armée Française, en combattant en Allemagne, ou il est décoré de la Croix de Guerre. [...]
[...] -relèvement de 5%des prix de l'énergie et baisse de la TVA pour les transports en commun, lignes 115/125. un programme aux effets contrastés L'inflation ne recule que très lentement , et ce plan entraîne des effets négatifs : -recul de de la production industrielle -dépression de la croissance augmentation du chômage + on a dépassé la barre des 1MILLIONS Mais l'équilibre extérieur est restauré, puisque le déficit commercial de 1974 a disparu en 75. conclusion : Son souhait de mettre en place une “société libérale avancé” passe par la mise en place de réformes sociales et économique. [...]
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