En 1945, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne nazie, vaincue par la Grande Alliance, devient un enjeu pour les deux grandes puissances vainqueurs du conflit : les Etats-Unis et l'URSS. "L'Allemagne sera punie à jamais" prononce Roosevelt, le représentant britanniques à Yalta, en février 1945, lors de la première des trois conférences qui règlera le sort de l'Allemagne (...)
[...] L'Allemagne au cœur de l'affrontement des grandes puissances de 1945 à 1990. INTRODUCTION/ En 1945, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne nazie, vaincue par la Grande Alliance, devient un enjeu pour les deux grandes puissances vainqueur du conflit : les Etats-Unis et l'URSS. L'Allemagne sera punie à jamais prononce Roosevelt, le représentant britannique à Yalta, en février 1945, lors de la première des trois conférences qui règlera le sort de l'Allemagne. En 1945, ce n'est plus que sur le dossier que les deux grands s'entendent encore. [...]
[...] Elle devra, de plus, ses soumettre à d'importantes réparations de guerre, reparties entre les alliés (dont 52% reviennent à l'URSS). Concernant les bouleversements territoriaux, c'est à Paris, en avril 1946, que se tient la conférence interalliée qui organise ces profonds changements. L'Allemagne voit alors ces frontières redevenir celles d'avant l'Anschluss, en 1937 : la frontières germano-polonaise Oder-Neisse cependant provisoire millions d'allemands se trouvent dans l'obligation de migrer vers le nouveau territoire, dans l'objectif de faire coïncider nationalité et frontières. Le statut de l'Allemagne est ainsi scellé par les deux puissances, qui ne peuvent plus s'entendre après 1945 : chaque puissance a sa zone d'influence traditionnelle veillant l'une sur l'autre, on assiste à une escalade de la méfiance croissante jusqu'en 1947, date à laquelle la rupture est inévitable : la Guerre Froide commence et les deux grands s'empressent de former un bloc autour d'eux. [...]
[...] En 1990, la conférence dite des 4+2 (quatre grands plus les deux Allemagnes) est organisée et règle le statut de l'Allemagne. L'URSS se résoud à voire la RDA gagner les rands de l'OTAN auprès de la RFA (entrée en 1955 dans cette organisation). On assiste de plus au retrait des troupes étrangères armées des territoires allemands et le 03 octobre 1990, la réunification allemande est entérinée. CONCLUSION/ Fin 1990, la réunification des deux Allemagnes met un terme à 45 ans de séparation du peuple allemand. [...]
[...] PARTIE III/ Cet apaisement au cœur de l'Europe, théâtre des évènements de la guerre froide, n'empêchera pas un regain de tensions entre les deux grands à partir de 1975. La course aux armements reprend, les conflits par alliés interposée se poursuivent avec plus d'intensité : c'est, selon L. Brejnev, l'époque de la guerre fraîche. Le monde entre donc dans la période de la guerre fraîche, dernier tournant du conflit avant le dénouement. Entre expansionnisme soviétique et effacement américain, le territoire allemand est encerclé d'arsenal nucléaire des deux blocs (surtout américain à partir de l'élection du président Reagan en 1980) : en effet, sur l'Europe occidentale sont pointés des SS 20 soviétiques et sont installés les Pershing II en cas de représailles ; le spectre du nucléaire resurgit en Europe te en Allemagne surtout : c'est la crise des Euromissiles. [...]
[...] PARTIE II/ Après une décennie d'apaisement, période désigné de dégel ou de cœxistence pacifique de nouvelles crises apparaissent au début des années 1960. A la surprise de l'occident, dans la nuit du 12 au 13 août 1961, les soviétiques érigent le mur de Berlin, faisant de Berlin est un immense camp retranché Le but de cette opération était de stopper l'hémorragie des allemands de l'est qui, depuis 1945 étaient des milliers à fuir l'influence soviétique. Ce mur de Berlin devient cependant le symbole de l'enfermement soviétique, tandis que Berlin ouest enclavée dans le territoire soviétique devient une véritable vitrine de l'occident et aiguise d'autant plus les contrastes entre l'ouest et l'est de l'Allemagne, obéissant au régime soviétique et donc victime des dures répressions des socialistes de Moscou. [...]
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