Allemagne, Italie, États éclatés, États-nations, nation, Deux-Siciles, Victor-Emmanuel II, Cavour, France, entités territoriales, mouvement des nationalités, unité nationale, Bismarck
Les deux peuples allemand et italien étaient, au milieu du XIXe siècle, dispersés entre plusieurs États. La naissance, puis le développement du sentiment national aboutissent, vers la fin du siècle, à la création de deux États, l'Allemagne et l'Italie qui rassemblent chacun des deux peuples.
Par quelles étapes et par quels moyens ces peuples ont-ils réussi à former des États-nations ?
[...] De nombreux patriotes veulent fonder l'unité italienne en menant une action révolutionnaire contre l'occupant autrichien (sociétés secrètes exaltant les idées nationalistes : les Carbonari, le nationaliste Mazzini). Finalement, c'est le royaume indépendant du Piémont-Sardaigne qui devient l'artisan de l'unification grâce à la volonté de son roi Victor-Emmanuel II et surtout de son Premier ministre Cavour. Pour cela, ils soutiennent tous les soulèvements nationalistes contre l'Autriche-Hongrie, utilisent la diplomatie afin de rallier les nationalistes européens à leur cause et la guerre pour récupérer les territoires sous domination autrichienne L'Allemagne Chez la nation allemande, le désir d'unification est aussi très fort. [...]
[...] La réalisation des unités nationales A. L'Italie En Italie, Victor-Emmanuel II et Cavour réussissent en 11 ans, à obtenir un État réunissant l'ensemble du peuple italien. La guerre contre l'empire austro-hongrois, en 1859, avec l'aide de la France, permet l'annexion des États de l'Italie centrale. Puis, le révolutionnaire Garibaldi rallie aux patriotes l'Italie du Sud. Victor- Emmanuel II est proclamé roi d'Italie en 1861. Il récupère la Vénétie en 1866 (elle était sous domination autrichienne). Le 20 septembre 1870, l'unité italienne est achevée avec la prise de Rome malgré l'opposition du pape, qui devient la capitale du royaume. [...]
[...] La parcellisation des états allemand et italien au milieu du XIXe siècle En 1850, l'Allemagne et l'Italie n'existent pas en tant que pays comme aujourd'hui : les peuples allemand et italien sont morcelés en plusieurs entités territoriales. L'Italie est divisée en plusieurs royaumes et états pour la plupart sous domination autrichienne, comme les royaumes de Piémont-Sardaigne au nord et le royaume des Deux-Siciles au sud, ou les états de l'église sous l'autorité du pape au centre de la péninsule. Il en est de même pour l'Allemagne, de façon même plus complexe encore : la nation allemande est divisée en 39 états indépendants. [...]
[...] Les États du sud de l'Allemagne signent des accords de défense avec la Prusse. Il continue en cherchant l'affrontement avec la France, ce qui permet d'unir tous les Allemands contre l'ennemi. La France tombe dans le piège des provocations de Bismarck et déclare la guerre à la Prusse pour une raison mineure. Elle est écrasée à Sedan (1870) par l'armée prussienne. Bismarck annexe l'Alsace et la Lorraine et fait proclamer le roi de Prusse Guillaume Ier Empereur de l'empire allemand au château de Versailles en janvier 1871. [...]
[...] Comment l'Allemagne et l'Italie qui étaient des États éclatés sont-ils devenus des États-nations ? Qu'est-ce qu'une nation ? Le mouvement d'unité nationale en Europe à la fin du XIXe siècle : l'exemple des unifications italienne et allemande. Les deux peuples allemand et italien étaient, au milieu du XIXe siècle, dispersés entre plusieurs États. La naissance, puis le développement du sentiment national aboutissent, vers la fin du siècle, à la création de deux États, l'Allemagne et l'Italie qui rassemblent chacun des deux peuples. [...]
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