Une ère nouvelle semble commencer pour l'Allemagne, au lendemain de la guerre, avec l'instauration d'un régime libéral et fédéral, la République de Weimar (du nom de la ville de Saxe où s'est réunie l'assemblée qui a adopté la constitution de 1919).
Cette ère nouvelle va vite voir son histoire tournée au tragique, et avec la crise de 1929, au chaos. Les institutions républicaines, mal acceptées par une large partie de l'opinion, sont balayées par un parti nationaliste jusque-là peu influent : Le Parti Allemand National-Socialiste des Travailleurs (NAZI en abrégé) de Hitler.
[...] Son rôle : faire appliquer la politique sociale de l'Etat nazi. La grève est interdite, les contrats collectifs abolis. Cependant le régime ménage les travailleurs. De 1933 à 1943 les salaires augmentent et la montée des prix ne grignote pas entièrement cette hausse. Les loisirs sont développés et contrôlés par un service appelé : la Force par la Joie La paysannerie moyenne est protégée mais surtout attachée à son exploitation, ceci afin de limiter l'exode rural. Les domaines de moins de 125 ha deviennent domaines héréditaires Ils ne peuvent être ni vendus ni partagés, et les agriculteurs doivent adhérer à une corporation qui fixe les prix et définit les conditions d'emploi et de salaire des ouvriers agricoles. [...]
[...] L'Allemagne n'est stabilisée que depuis quelques années quand la crise l'atteint de plein fouet. Touchée à la fois par l'affaissement du commerce international, et par le retrait des capitaux américains qu'elle a largement utilisés pour sa reconstruction, elle voit le chômage monter en flèche millions de chômeurs complets et 8 millions de travailleurs en chômage partielle en 1933). Si la crise frappe particulièrement les ouvriers et les jeunes, elle n'épargne pas les classes moyennes (employés et enseignants licenciés, petits commerçants et entrepreneurs menacés de faillite), et des paysans endettés doivent abandonner leurs exploitations. [...]
[...] Tandis que les disciples de Jésus le reniaient et l'abandonnaient, les seize camarades de Hitler moururent pour leur chef. Les apôtres achevèrent l'œuvre de leur maître. Nous souhaitons que Hitler puisse achever lui-même son œuvre. Jésus travaillait pour le ciel, Hitler œuvre pour la terre allemande. L'enseignement complète cette œuvre. Les maîtres sont tenus d'appartenir à la Ligue Nationale-Socialiste de l'Enseignement Les antinazis ont été exclus. [...]
[...] Dès le lendemain de l'arrivée de Hitler au pouvoir, les S.A. ouvrent une cinquantaine de camps de travail On y enferme les militants socialistes et communistes qui sont soumis à des travaux épuisants et à une discipline de fer. Ce n'est encore qu'une improvisation : le camp d'Oranienburg, près de Berlin, est installé dans une ancienne usine. La réprobation que ces méthodes suscitent à l'étranger incite le régime à en fermer une bonne partie, mais à partir de 1936, les S.S. [...]
[...] Les fêtes marquantes du régime (anniversaire de la prise du pouvoir le 30 janvier, anniversaire de Hitler le 20 avril, Fête du Travail le 1er mai, congrès du Parti en septembre) donnent lieu à de grandes mises en scène. L'organisation des Jeux Olympiques de 1936 à Berlin fut le chef-d'œuvre de cette propagande qui sut en tirer avantage pour l'image de marque de l'Allemagne nazie. L'organisation S.S. devient synonyme de terreur. Créées par Hitler à sa sortie de prison, les S.S. [...]
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