Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, une nouvelle hiérarchie s'impose : Etats-Unis et URSS, hyper puissances victorieuses dominent le monde de part leur statut de libérateurs démocratiques du totalitarisme, et donc l'Europe déchirée et affaiblie. L'Allemagne, maîtresse de la tourmente passée, se trouve en particulier la théâtre d'un conflit Est Ouest, une ombre sur la volonté commune de repartir sur des bases saines, d'un affrontement américano-soviétique de près d'un demi siècle qui va se diffuser sous le terme de Guerre froide (...)
[...] Berlin est alors la capitale d'un Etat unifié au terme de l'affrontement est ouest. Ainsi, de 1945 à 1990, l'Allemagne, préoccupation première des instances internationales et des deux grandes puissances impérialistes mais surtout antagonistes, se retrouve théâtre de l'affrontement est ouest de part son enjeu. L'alternance de crises et de détentes en son sein lui confère toute son importance au cœur d'un monde bipolaire constituant un territoire progressive écartelé entre les deux blocs. RFA et RDA, reflets de la satellisation mondiale, ne peuvent et ne doivent finalement ne former qu'une seule Allemagne. [...]
[...] La conférence de Potsdam de juillet aout 1945, réunissant Staline, Truman et Attlee, ces deux derniers successeurs de Roosevelt et Churchill, reflétant la tension progressant entre les alliés à travers leurs tiraillements, instaure les procès de Nuremberg et affirme le projet des 3 D nouvelle politiques menée en Allemagne: Démilitarisation, Dénazification, Démocratisation avec le rétablissement du pluralisme politique dans le but d'assurer de nouvelles élections libres, de nouveaux programmes scolaires. L'Allemagne, au centre du monde d'après guerre est divisée en quatre conformément à Yalta et occupée par les alliés dont la désunion s'amplifie peu à peu : au nord est l'URSS, au nord ouest le RU, au sud est les EU et sud ouest la France dans le camp des vainqueurs grâce eu Général de Gaulle soutenu par Winston Churchill. Le sort de l'Allemagne n'est donc toujours pas réglé. [...]
[...] L'Allemagne, enjeu de l'affrontement Est Ouest de 1945 à 1990. Au lendemain de la seconde guerre mondiale, une nouvelle hiérarchie s'impose : Etats-Unis et URSS, hyper puissances victorieuses dominent le monde de part leur statut de libérateurs démocratiques du totalitarisme, et donc l'Europe déchirée et affaiblie. L'Allemagne, maîtresse de la tourmente passée, se trouve en particulier la théâtre d'un conflit Est Ouest, une ombre sur la volonté commune de repartir sur des bases saines, d'un affrontement américano-soviétique de près d'un demi siècle qui va se diffuser sous le terme de Guerre froide. [...]
[...] La rupture est ouest dans la ville de Berlin symbolisée par le mur perd peu à peu de son utilité et de son sens, la volonté des deux peuples allemands de réunification grandissante. Ainsi dans la nuit du 9 novembre 1989, le monde assiste, à sa plus grande surprise, à l'ouverture du mur de Berlin, libération et unification tant espérées depuis son édification. Ceci s'accompagne donc de l'effondrement du rideau de fer amputé en son centre. Le 3 octobre 1990, les deux Allemagne se réunifient officiellement, marquant le début de la fin de la déchirure Est-Ouest. [...]
[...] Ceci constitue un véritable pas dans la désunion des alliés et suggère de façon significative la naissance de l'affrontement de deux doctrines nommée Guerre froide. De 1948 à 1975, l'Allemagne et son Histoire forme le reflet du monde bipolaire dans lequel elle évolue, marqué par la succession de crises et de détente dessinant les relations internationales. Ayant lieu en 1948, le début de la Guerre froide en Europe, avec comme première phase le coup de Prague tel l'illustration de l'expansion soviétique, touche plus particulièrement l'Allemagne à l'image de Berlin, siège du paroxysme du conflit en Europe, jusque lors divisée en quatre au sein du bloc communiste. [...]
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