L'Allemagne de cette époque est une série de paradoxes :
En 1931, la rupture n'a pas l'apparence d'une rupture voulue mais viens à point pour rompre les obligations d'une dette qui devenait un noeud coulant.
Rainer Hüdemann souligne que l'inflation d'après-guerre n'est pas la conséquence du pillage ou du chômage mais bien le résultat de l'influence nazie. Le régime nazi a mis 450 milliards de Reichsmark en circulation (Fausse monnaie).
Les mécanismes allemands mis en place étaient des mécanismes Keynésiens. La rupture monétaire est financière. Même si Keynes était un homme de paix et qu'il n'avait rien à voir avec l'économie de préparation à la guerre allemande (...)
[...] L'héritage de la politique du Chancelier Brüning est vertueux. Brüning était une social-démocrate chrétien. Toute sa politique vise à empêcher la montée des nazis. Mais par sa politique de Déflation a fini d'achever l'économie allemande. Le taux de la banque centrale était au minimum de 5%. Les banques allemandes pratiques des taux encore plus élevés. Brüning fait une baisse des traitements de 10% en 1930, il baisse les indemnités chômage, et augmente les cotisations. En 1931, le taux de l'escompte est de 15%. [...]
[...] Les forces armées allemandes doivent être prêtent à combattre d'ici quatre ans Goering. L'économie est déséquilibrée volontairement. Les allemands produisent du caoutchouc (Buna) et du pétrole (Leuna). Goering crée une entreprise publique qui porte son nom pour la récupération des métaux. Une radicalisation du dumping monétaire. Création monétaire sans équivalent. La monnaie allemande est la seule qui n'est pas été dévaluée. C'est théoriquement la même qu'en 1924. Opacité de la politique monétaire. Crise délibérée qui se traduit par l'impossibilité pour l'Allemagne d'exporter. [...]
[...] Le paradoxe qui annonce la suite, c'est que Brüning à une vague idée de cette idée d'amorçage de la pompe. Il aide AEG qui est en situation périlleuse. Il développe aussi un fond d'aide à l'Osthilfe. Au début de 1932, l'état possède les 3/5 du capital bancaire. Von Papen développe la création monétaire. La politique de Von Papen se met en place : 6 millions de chômeurs en millions au début de 1933. Von Papen est remplacé par Schleicher. L'état commande la construction de routes ou de barrages, mais ne va pas payer immédiatement : il paye avec des traites tirées sur la banque Offa En cas de besoin, les entreprises peuvent demandé l'escompte des traites à la Reich Bank, mais sont clairement invitées à ne pas le faire. [...]
[...] L'Allemagne entre crise et totalitarisme : d'une rupture subie à une rupture instrumentée L'Allemagne de cette époque est une série de paradoxes : En 1931, la rupture n'a pas l'apparence d'une rupture voulue mais viens à point pour rompre les obligations d'une dette qui devenait un nœud coulant. Rainer Hüdemann souligne que l'inflation d'après guerre n'est pas la conséquence du pillage ou du chômage mais bien le résultat de l'influence nazie. Le régime nazi à mis 450 milliards de Reichsmark en circulation Fausse monnaie). [...]
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