Allemagne, berceau du socialisme, syndicalisme de masse, syndicats libéraux, mouvement ouvrier
Le syndicalisme allemand vu de France : la cogestion. C'est l'idée que les syndicats salariés et patronaux gèrent ensemble un certain nombre d'institutions sociales comme les assurances sociales, l'assurance maladie ou l'assurance retraite. Cette cogestion est donc une trahison pour le mouvement ouvrier.
[...] En 1906, l'ADGB choisi l'indépendance par rapport au SPD. Le parti ne peut pas considérer le syndicat comme un moyen de faire passer le socialisme. C'est à ce moment là, ou il renonce à la grève générale, car il considère qu'elle est par nature politique, alors l'ADGB se veut plutôt réformiste. La cogestion se gère au niveau des syndicats et pas au niveau de l'état. Les syndicats gèrent donc un nombre croissant de caisse de retraite ce qui permet de développer la protection sociale des allemands. [...]
[...] C Les années 1860, le droit de grève, l'AGT, le SPD. Les années 1860 sont les années ou le droit de grève est acquis dans la plupart des états allemandes entre 1861 et 1867. Une fois l'unité allemande faite par Bismarck en 1871, le droit de grève sera généralisé. Parallèlement à ce droit de grève, les premiers syndicats apparaissent, le premier est crée en 1863 et s'appelle l'AGT. (association générale des travailleurs) Il est dirigé par un disciple de Marx, Ferdinand Lassalle. [...]
[...] Est ce que le SPD doit tirer des conséquences de l'évolution réformiste du syndicalisme allemand ? Abandonne l'idée d'une révolution, et passe graduellement à une politique socialiste, c'est la théorie de Bern, c'est une théorie révisionniste mais elle va être rejeter avant la guerre de 14 18. Elle est rejeté par Koski et souhaite conserver les idées de Marx et de son dogme. Il renonce à la grève comme outil politique en considérant que c'était les ouvriers qui devaient les faire ces grèves. [...]
[...] A Répression et assurances sociales ; l'invention du paritarisme. Il réprime le mouvement ouvrier socialiste au départ et il fait voté en 1878 des lois d'exceptions qui interdisent tout groupement social démocrate, c'est groupement étant assimilé à une tentative de destruction de l'état et de la société. Il y a une répression très dur aussi face au syndicalisme car il dissout 16 unions syndicales sur 25 existantes en 1878. Il récupère à son profit une partie des idées socialistes en 1881, il fait un discours au parlement dans lequel il explique que dans un état moderne, le rôle de l'état c'est de garantir le progrès social, et dans la foulée de ce discours il créé les premières assurances sociales en Europe. [...]
[...] B 1848 en Allemagne, ligue des communistes, ligue des ouvriers. C'est une période importante pareil qu'en France avec des révoltes aussi en Allemagne mais la problématique est différente ; en France, il s'agit de savoir si la république sera libéral ou social ? alors qu'en Allemagne, la question est de savoir s'il vaut mieux faire l'unité allemande ou s'il faut faire la démocratie. Il s'agit de savoir comment le mouvement ouvrier va pouvoir aider le mouvement révolutionnaire. Il y a deux groupements qui vont se crée la ligue des communistes et la ligue des ouvriers. [...]
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