Dans les siècles précédant l'âge industriel, les évolutions artistiques étaient assez lentes. Les nouveautés mettaient longtemps à se diffuser et les styles avaient une « durée de vie » longue se transformant peu à peu sans grande rupture (en peinture, le style Renaissance évolue ainsi en maniérisme puis en baroque... ce qui couvre globalement les trois siècles des temps modernes) (...)
[...] Comment expliquer la naissance à cette époque d'une culture de masse ? I De remises en cause en remises en cause : le foisonnement des idées et des arts Dans les siècles précédant l'Age industriel, les évolutions artistiques étaient assez lentes. Les nouveautés mettaient longtemps à se diffuser et les styles avaient une durée de vie longue se transformant peu à peu sans grande rupture (en peinture, le style Renaissance évolue ainsi en maniérisme puis en baroque ce qui couvre globalement les trois siècles des temps modernes). [...]
[...] Il devient donc celui qui, comme le dit Ernest Renan en 1848, va révéler, expliquer le monde aux hommes, la science est bien en ce sens une religion. Cette croyance domine la seconde moitié du XIXe siècle depuis la doctrine positiviste d'Auguste Comte (1852) [l'homme a atteint un état positif suffisamment évolué, qui lui permet de comprendre le monde] jusqu'au scientisme qui affirme que la science parviendra à tout expliquer. Dans ce contexte de foi dans le progrès, les découvertes se multiplient en effet et touchent tous les domaines. [...]
[...] La recherche perpétuelle de nouvelles voies Cependant dès les années 1870 le réalisme est critiqué au nom d'écoles artistiques qui veulent suggérer plus que décrire. En peinture, l'évolution débute avec les Impressionnistes qui se libèrent de la forme nette. La peinture des Impressionnistes (d'après le nom d'un tableau de Claude Monet, Impression, soleil levant, en 1872) est jetée sur la toile par des coups de pinceau successifs qui traduisent une réalité perçue de manière fugitive. Elle correspond aux évolutions scientifiques en optique et sur la nature de l'œil humain. [...]
[...] En 1893, Léon XIII va plus loin encore en reconnaissant implicitement la démocratie républicaine française ; les catholiques français peuvent donc s'impliquer dans le jeu politique sans forcément être obligés de soutenir les prétendants royalistes au trône de France. En matière politique, apparaîtront peu à peu des partis de droite ou de centre- droit fondant leur action et leur doctrine sur la religion (partis dits de démocratie chrétienne Après la mort de Léon XIII, les ouvertures réalisées seront cependant en partie refermées par son successeur Pie X. Celui-ci condamne par exemple en 1910 le mouvement du Sillon fondé en France par Marc Sangnier qui prône un catholicisme social et démocratique. [...]
[...] Deux attitudes vont désormais coexister en leur sein : soit un refus intransigeant de ce progrès, soit une volonté d'adaptation aux temps nouveaux sans renoncer aux fondements du christianisme. Des Eglises sur la défensive Les Eglises sont en Europe et en Amérique du Nord des éléments centraux de la société dont le rôle est d'encadrer les hommes ; elles transmettent et garantissent des valeurs, les valeurs chrétiennes, qui sont considérées comme universelles et incontestables. Elles tiennent donc un rôle essentiel dans la cohésion et peuvent être tenues quasiment comme des institutions. [...]
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