La première industrialisation a reposé sur le textile, la métallurgie et la vapeur. Grâce à l'importation du coton et à l'extraction du minerai de fer et du charbon de terre, on a pu augmenter la production en utilisant la machine à vapeur et une série d'innovations. L'introduction d'une invention dans la production nécessite souvent la mise au point d'un nouveau procédé technique (par exemple, dans le textile, les progrès dans le filage poussent à trouver le moyen d'améliorer le tissage).
C'est en Angleterre qu'ont lieu dès le XVIIe siècle les inventions majeures (locomotive de Stephenson, procédé Darby pour la fonte, mule jenny de Crampton pour le filage puis métier à tisser de Cartwright) et que prospèrent les premiers grands entrepreneurs et les premiers grands centres industriels (Manchester, Birmingham, Liverpool). Sur le continent, émergent tout au long du premier XIXe siècle des entreprises, comme Schneider au Creusot ou Krupp à Essen, et de nouvelles régions industrielles telles le Nord-Pas-de-Calais ou la Rhénanie.
[...] L'âge industriel et sa civilisation du milieu du XIXe siècle à Les moteurs de l'industrialisation Comment les innovations industrielles bouleversent-elles les modes de production et de consommation ? A L'impulsion de la première industrialisation La première industrialisation a reposé sur le textile, la métallurgie et la vapeur. Grâce à l'importation du coton et à l'extraction du minerai de fer et du charbon de terre, on a pu augmenter la production en utilisant la machine à vapeur et une série d'innovations. [...]
[...] La dynamique de la seconde industrialisation De nouvelles sources d'énergie apparaissent à partir des années 1880. La fée électricité ne détrône pas le roi charbon mais ses applications sont nombreuses dans l'industrie et la vie quotidienne : elle améliore l'éclairage des rues puis des foyers et facilite les transports urbains. Londres se dote ainsi de tramways et d'un métro électrique dès 1887. Le pétrole, dont l'extraction se développe d'abord aux États-Unis, fournit aussi une nouvelle source d'énergie ; les volumes extraits dans le monde sont décuplés entre 1900 et 1939. [...]
[...] Ces interventions contribuent à faire naître la notion de service public. En Belgique, en Russie ou en Italie, des secteurs de l'Administration sont mobilisés pour se substituer temporairement ou définitivement à l'initiative privée qui est insuffisante pour permettre le démarrage industriel. L'État se fait parfois même entrepreneur comme en Italie avec les aciéries de Terni. Partout, après la Première Guerre mondiale, il intervient pour aider à la reconstruction. L'État intervient pour protéger l'économie nationale. Surtout à partir du dernier quart du XIXe siècle, les pouvoirs publics des grandes nations européennes encadrent des politiques de conquêtes coloniales pour ouvrir aux entreprises nationales des zones d'approvisionnement et des débouchés privilégiés. [...]
[...] Ainsi, trois groupes dominent la chimie allemande: Bayer, BASF, Hoechst; deux autres, Krupp et Thyssen, contrôlent l'essentiel de la métallurgie. Quand concentration verticale et horizontale' se conjuguent, on parle de konzern. Le trust nord-américain est une réunion de plusieurs entreprises sous la même direction. Théoriquement interdite par le Sherman Act en 1890, cette structure est remplacée par la holding, société qui gère et contrôle les entreprises d'un même groupe. Outre ces puissants groupes, l'entre-deux-guerres voit se développer les cartels, des ententes entre entreprises pour se partager un marché en fixant ensemble les prix. [...]
[...] La dynamique de l'innovation, dans le dernier quart du XIXe siècle, touche anciens et nouveaux secteurs. Grâce à la diffusion du convertisseur Bessemer, puis à la mise au point de l'électrolyse, les utilisations de l'acier progressent avec l'essor de la construction ferroviaire et navale et les débuts de la construction en hauteur aux États-Unis (premiers gratte- ciel à infrastructure métallique à partir de 1890). De nouvelles industries apparaissent et se développent: la chimie (en partie alimentée par les dérivés du pétrole), les industries de communication (téléphone, radio). [...]
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