L'histoire de l'Afrique du sud a été traditionnellement écrite pour les peuples blancs, c'est pour cela, que souvent elle commence par la colonisation du pays par les Européens au XVIIe siècle. Pour autant, on ne peut pas nier l'importance des peuples autochtones puisqu'ils ont été en contact de ces populations blanches. La colonisation débute avec les Hollandais au XVIIe siècle, avec l'installation de la Compagnie hollandaise des Indes orientales au Cap.
Des fermiers hollandais, les Boers rejoignent les employés de la compagnie. S'y ajoute après la révocation de l'édit de Nantes les huguenots chassés de France. L'occupation des terres par les Européens ne s'est pas faite sans heurt notamment avec les Zoulous ou Cafres (Bantoues également) qui sont un peuple guerrier et à côté, il y a également la présence de peuples agriculteurs, les Khoikhoi. Ainsi, les Européens ne sont pas les premiers en Afrique.
En ce qui concerne la Grande-Bretagne, l'intérêt pour l'Afrique est assez tardif. C'est également la période en Grande-Bretagne de l'opposition entre ceux voulant étendre plus encore la colonisation et ceux axés sur un contrôle plus économique du monde britannique. Les premiers ministres Gladstone puis Disraeli sont peu portés sur la colonisation, Disraeli a une vision très péjorative de la colonisation.
Ainsi, il s'agira de se demander comment l'Afrique du Sud est devenue attractive pour le pouvoir britannique et quel rôle joue cette région dans les relations internationales.
[...] Elles sont tout d'abord l'œuvre d'hommes comme Cecil Rhodes qui s'étant constitué une fortune avec la compagnie deBeers, utilise cet argent pour mettre en service des exploitations minières en Afrique du Sud. Parallèlement, il développe des ambitions expansionnistes, coloniales qui permettent à la Grande-Bretagne de s'étendre. L'objectif de Rhodes est d'installer des colons le long d'un chemin de fer qui reliera le Cap au Caire et donc qui passe par des territoires non britanniques, territoires que Rhodes veut acquérir. Rhodes développe une compagnie pour exploiter l'or du Rand. [...]
[...] L'Afrique du Sud est devenue un dominion, mais tout comme les trois autres dominions que l'Empire britannique compte, elle a développé un fort nationalisme, un nationalisme afrikaner qui malgré cela, lors du déclenchement de la Première Guerre mondiale, pousse le premier ministre de l'Union sud-africaine, à entrer en guerre au côté de la Grande-Bretagne. Pour autant, cette décision est contestée par les Boers qui ne comprennent pas pourquoi ils doivent aller combattre dans une guerre qui ne les concerne pas. Ce refus se fait encore plus sentir lorsque les Britanniques leur demandent des renforts en plus. Botha parvient, en contrepartie à participer aux décisions de guerre et après-guerre aux grandes conférences de paix. Les Boers refusent la conscription, Botha proclame la loi martiale et fait arrêter les rebelles. [...]
[...] En 1822, l'anglais devient la langue officielle de la colonie, ce qui suscite la colère des Boers qui se réfugient dans leur particularisme linguistique, l'Afrikaner, il s'agit encore seulement d'une langue orale. Mais au fur et à mesure, cette langue devient écrite également. Mais très vite, les Boers développent une méfiance voire une résistance réelle envers ces Britanniques, qui imposent leur conception morale comme conception universelle. L'opposition des Boers La résistance des Boers puis l'opposition envers les Britanniques se développent plus encore avec la volonté des Britanniques d'abolir l'esclavage en 1833 dans tout leur empire et sur la planète. [...]
[...] Au début du 20e siècle, le Transvaal est doté d'une bureaucratie moderne efficace. Les fermiers boers bénéficient d'importants crédits et de moyens techniques et scientifiques modernes pour promouvoir l'économie agricole blanche. Mais ce traité entraine le ressentiment des peuples noirs qui ont soutenu les Anglais dans l'espoir qu'une nouvelle administration anglaise du Transvaal serait plus ouverte aux intérêts africains. En effet, pour encourager les Noirs à participer à la guerre, les Anglais ont misé toute leur propagande sur les brutalités des Boers à l'égard des populations noires. [...]
[...] Ainsi, les Boers en signe d'opposition, et se sentant menacés dans leur identité, car ils craignent également pour leur langue, l'Afrikaner, partent de la colonie du Cap. C'est le Grand Trek de 1836 1840. Cette fuite forge plus encore l'identité afrikaner. Ils partent donc vers le Nord, s'installant dans le Transvaal mais surtout se dirige vers l'Est, au Natal. Cette région est considérée par les Boers comme la région idéale, mythique. Ils fondent Natalia. Mais leur départ et leur installation n'ont pas été si faciles. [...]
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