"Avec Damas pour capitale, l'Empire arabe porte la richesse et la gloire de la région moyen-orientale à son apogée. Le coeur de l'empire est un espace de transit entre l'océan Indien et la Méditerranée, et sa domination s'étend sur la route qui conduit de l'Asie à l'Occident.
Situé au carrefour des trois continents, l'empire entretient des échanges avec Byzance, l'Inde, la Chine, le monde noir et l'Occident chrétien, ce qui fait naître des réseaux urbains d'échanges économiques (Bagdad, Damas, Le Caire...)" (...)
[...] Nouvelles frontières, nouveaux territoires du XXè siècle A. La redistribution des cartes après la première guerre mondiale 1. La nouvelle Turquie d'Atatürk Partiellement occupée par les Alliés (Grecs et Français), la Turquie manque de disparaître car le traité de Sèvres (1920) réduit le pays à un petit territoire. Mais Mustapha Kémal, dit Atatürk, amène un sursaut nationaliste qui permet la révision du traité de Sèvres par le traité de Lausanne (1923), et ainsi obtient le tracé actuel des frontières. Elu président de la nouvelle république en 1923, Kémal institue un régime républicain et laïc Le partage des dépouilles au Moyen-Orient arabe En 1920, la France reçoit mandat de la SDN sur la Syrie et en profite pour créer un Etat du Grand Liban séparé de la Syrie qui se voit privée de sa façade maritime rancœur. [...]
[...] L'Empire Britannique assure une domination économique et militaire sur l'Egypte, région essentielle pour les communications de l'Empire (route des Indes). Dans le reste du Moyen-Orient les intérêts français, britannique, allemand et russe s'affrontent : Angleterre étend son emprise sur le Koweït, Bahreïn, Oman. Allemagne sur le territoire turc. Iran et Afghanistan sous influences concurrentes de la GB et de la Russie. Les puissances occidentales s'intéressent à la production de matières premières, mais surtout aux commerce, travaux d'équipement et création de banques. [...]
[...] Finalement, ce sont les invasions mongoles venues de l'Est aux XIIème et XIVème siècles qui font chuter Bagdad en 1258. Cette conquête dévastatrice des Mongols entraîne le repli du monde arabo-islamique sur lui-même et prépare l'avènement du monde turc. B. La domination ottomane (1453-1919) 1. Un empire multinational et multiconfessionnel Le début du XVème siècle est un tournant dans l'histoire du monde islamique car montée et apogée de la puissance ottomane, qui succède à l'Empire Byzantin après la chute de Constantinople (1453). [...]
[...] Dans les années 60, Mauritanie et Maroc revendiquent ce territoire, ex-colonie espagnole. Lorsque les Espagnols se retirent en 1975, les Marocains en profitent pour occuper la zone marche verte La crise régionale qui implique le Maroc, qui veut reconstituer le Grand Maroc la Mauritanie, qui revendique le territoire au nom de la continuité géographique et ethnique, et l'Algérie qui défend le respect des frontières coloniales. En 1975, le mouvement Polisario proclame la République arabe sahraouie démocratique, ce qui suscite des combats qui opposent un temps Algérie, Maroc et Mauritanie, mais finalement après désengagement de cette dernière 1979, le Maroc maintient depuis la présence (très coûteuse) de soldats : c'est une guerre d'usure. [...]
[...] D'autres litiges avec le Qatar et Bahreïn ont également été réglés au cours de la décennie La situation du Croissant fertile Les tracés sont démarqués depuis longtemps sauf pour Israël dont les frontières ont longtemps été des lignes d'armistice Traités avec Egypte (1979) et Jordanie (1994), pas avec Liban et Syrie Au Maghreb : tracés algéro-marocains Après son indépendance, Maroc revendique des territoires de l'Algérie française. L'Organisation de l'Unité Africaine (OUA) en 1963 scelle les frontières, d'où guerre des sables entre Algérie et Maroc. Finalement, différend réglé en La Libye et la bande d'Aozou La bande d'Aozou est annexée par la Libye en 1973 = territoire qui recèle de l'uranium. Tension avec le Tchad, qui donne lieu à de nombreux conflits armés. Différends réglé finalement devant la Cour internationale de La Haye, et en 1994, celle-ci tranche en faveur du Tchad. B. [...]
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