Affirmation de la république, affirmation de la laïcité, Napoléon Bonaparte, Pie VII, concordat, église, état, républicain, révolution française, laïcité, siècle des luimière
La signature du concordat entre Napoléon Bonaparte et Pie VII abolit la loi de 1795 séparant l'Église de l'État. Le pacte institue un régime de pluralisme religieux : le catholicisme n'est pas reconnu comme religion d'État, mais comme - religion de la grande majorité des citoyens français-. L'Église catholique bénéficie ainsi d'une reconnaissance officielle de la part de l'État qui rémunère le clergé et entretient les lieux de culte, ce qui lui permet de propager sa foi. Le concordat met fin à 10 ans de querelles entre le Vatican et la France et instaure la paix religieuse. Cette disposition est ensuite étendue aux cultes protestants en 1803 et juifs en 1808.
[...] De 1870 à 1879, la IIIe République est aux mains de monarchistes, majoritaires au Parlement, qui souhaitent abattre la République. En 1879, les députés républicains deviennent majoritaires au Parlement et mettent en œuvre une politique de laïcisation qui vise à réduire l'influence de l'Eglise catholique dans la société afin d'affirmer les principes républicains (liberté de conscience et d'égalité) et de consolider la République. III - La Laïcisation de la société à partir des années 1880 Dès leur arrivée aux affaires de l'Etat en 1879, les républicains entreprennent la laïcisation de la société qui suscite de vives oppositions. [...]
[...] L'affirmation de la république et de la laïcité de 1880 à 1905 en france I – La France sous un régime concordataire durant le XIXe siècle La signature du Concordat entre Napoléon Bonaparte et Pie VII abolit la loi de 1795 séparant l'Eglise de l'Etat. Le pacte institue un régime de pluralisme religieux : le catholicisme n'est pas reconnu comme religion d'Etat mais comme "religion de la grande majorité des citoyens français". L'Eglise catholique bénéficie ainsi d'une reconnaissance officielle de la part de l'Etat qui rémunère le clergé et entretient les lieux de culte, ce qui lui permet de propager sa foi. [...]
[...] Dès 1880, une loi supprime l'obligation du repos dominical avec l'autorisation de travail ce jour-là (autrefois consacré aux offices religieux), les croix sont retirées des écoles, des tribunaux. Le divorce, interdit par la religion, est à nouveau légalisé, le mariage et les enterrements civils sont reconnus. Les fêtes républicaines se multiplient. Le 14 juillet est célébré avec faste. Le Panthéon, église désacralisée, s'ouvre aux héros de la République. La laïcisation de la République, commencée par celle de la société et de l'école, se poursuit en 1905 avec la loi de séparation des Eglises et de l'Etat. [...]
[...] L'enseignement est libéré des religieux : l'instruction morale et civique remplace l'enseignement religieux désormais placé sous la responsabilité des familles, en dehors du temps scolaire. En 1886, les enseignants des congrégations religieuses sont remplacés par des instituteurs laïques et l'enseignement secondaire devient à son tour laïc (ainsi, des lycées pour jeunes filles, dont l'éducation était jusque-là souvent confiée à des couvents, sont créés). La laïcité, un véritable projet de société Les républicains ont un véritable projet, celui de laïciser toute la société. Avant même la laïcisation de l'école, les signes religieux s'effacent du quotidien. [...]
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