Si l'esclavage a été définitivement aboli aux États-Unis au cours de l'année 1865 (amendement voté le 31 janvier, ratifié pendant l'année et promulgué le 18 décembre), il fallut un long processus pour en arriver à ce résultat.
De l'interdiction de la traite atlantique (1808) à la Guerre de Sécession (1861-1865) en passant par l'apparition et le développement d'un mouvement antiesclavagiste (années 1820), la marche vers l'abolition ne se fit pas sans heurts.
L'épisode de La Amistad (1839) est devenu un des symboles de ce mouvement abolitionniste. L'histoire de ce groupe d'Africains qui s'est révolté contre l'équipage du navire les transportant a en effet donné une tribune aux antiesclavagistes et fut un camouflet pour les États dans lesquels l'esclavage était encore légal et pratiqué, notamment au Sud.
[...] Mutiny on the Amistad: The Saga of a Slave Revolt and Its Impact on American Abolition, Law, and Diplomacy, Oxford University Press, New York OSAGIE, Iyunolu Folayan. The Amistad Revolt: Memory, Slavery, and the Politics of Identity in the United States and Sierra Leone, University of Georgia Press, Athènes Voir aussi : Amistad, film de Steven Spielberg (1997). Annexes Itinéraires du Tecora et de La Amistad Dear Friend Mr. Adams, I want to write a letter to you because you love Mendi people and you talk to the Great Court. [...]
[...] L'épisode de La Amistad (1839) est devenu un des symboles de ce mouvement abolitionniste. L'histoire de ce groupe d'Africains qui s'est révolté contre l'équipage du navire les transportant a en effet donné une tribune aux antiesclavagistes et fut un camouflet pour les États dans lesquels l'esclavage était encore légal et pratiqué, notamment au Sud. Le 2 juillet 1839, ces Africains, menés par Sengbe Pieh (connu par la suite sous le nom de Joseph Cinqué) se révoltèrent donc contre l'équipage de la goélette qui les transportait, La Amistad L'Amitié en Espagnol). [...]
[...] Les trente- cinq survivants décidèrent donc de rentrer dans leur pays d'origine, accompagnés par quatre missionnaires américains envoyés par Tappan. Tous les présidents des États-Unis jusqu'en 1860 affirmèrent que l'Espagne recevrait une compensation pour son navire et ses marchandises, mais John Quincy Adams s'y opposa fermement jusqu'à sa mort en 1847, appelant cette éventuelle compensation un vol au peuple des États-Unis». L'élection d'Abraham Lincoln en 1860 sonna le glas des exigences espagnoles. Chronologie 1839 : Les Africains sont capturés en Afrique et mis à bord du Tecora, un navire portugais. [...]
[...] They tell bad things about Mendi people and we no understand . Dear friend Mr. Adams you have children and friends you love them you feel very sorry if Mendi people come and take all to Africa . Lettre de Ka-Le à John Quincy Adams Dear Sir: Judge Judson say you be free, but Government say No . If man have knife and come to American people and say I kill I eat what America people do? . Dear friend Mr. [...]
[...] Après avoir appris cet ultime appel devant la Cour Suprême, Lewis Tappan rendit visite à John Quincy Adams, ancien président des États-Unis, dans l'espoir de le persuader de plaider la cause des Africains de La Amistad devant la Cour Suprême. D'abord réticent (il avait alors 74 ans), Adams finit par accepter, convaincu par la cause à défendre. Il visita les Africains dans leur lieu de détention, et reçu des lettres de leur part le remerciant de son aide (voir annexes). Le procès en appel devant la Cour Suprême s'ouvrit le 22 février 1841. Après Henry Gilpin, procureur général représentant le gouvernement américain, puis Roger Baldwin, c'est John Quincy Adams qui prit la parole le 24 février. [...]
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