Dissertation sur l'administration coloniale sous la Troisième République : Comment étaient répartis les pouvoirs entre la métropole et les colonies ? Quelle fut la réalité face à la volonté d'assimilation de la France ?
[...] Viennent enfin les colonies à proprement parler qui englobent tout le reste des territoires. Nous écartons ici d'emblé l'étude des protectorats du Maghreb et les mandats de la Syrie et du Liban car se sont des régimes très particulier. Les territoires qui nous préoccupent aujourd'hui sont les colonies ajoutées à cela le Tonkin, l'Annam, le Laos et le Cambodge peuvent être considérés comme des colonies à part entière. La colonisation est effectuée à la base dans une visée d'exploration avec un volet bien 1 In l'Empire colonial français, Cours de l'université de Nancy fait en 1948 revu en 1965, CO 2116 CHRIA Nantes. [...]
[...] Il prit de l'importance sous le gouvernement Bloum (1936). On prend l'habitude de nommer spécialement un Ministre plus spécialement chargé des affaires de l'Afrique du Nord. Ce seront Sarraut en 1937-1938 puis Chautemps en 1940. Des territoires éclatés entre divers ministères, un ministère de Colonies mal organisé, peu convoité, l'Etat ne pouvait mener une politique coloniale cohérente. Cela s'est d'autant plus aggravé que les rapports de gestion entre la métropole et les colonies ont constitués ce que nous appellerons des facteurs obstacles. [...]
[...] Elles doivent donc avoir leur propre budget. L'article 33 loi de finance 1900 fixe le nouveau régime financier des colonies : les colonies prennent en charge leurs dépenses civiles et celles de la gendarmerie, tandis que la métropole continue d'assumer les dépenses de souveraineté militaire (services de la guerre et de la marine), les colonies peuvent recevoir des subventions de la métropole, mais la métropole est en droit de leur demander des contributions diverses» 12. Ainsi, dans les grands ensembles résultant de la reprise de l'expansion coloniale (Indochine, AOF, AEF) de même qu'à Madagascar, on appliquera cette même politique d'autonomie budgétaire13 qu'en Algérie. [...]
[...] Le territoire est placée sous l'autorité d'un gouverneur général nommé par décret du Président de la république, rendu en Conseil des Ministres, sur la proposition du ministre de l'Intérieur il représente le Gouvernement de la République dans toute l'étendue du territoire algérien, a le droit de préséance sur tous les fonctionnaires civils et militaires, est consulté pour toutes les nominations de tous le hauts fonctionnaires »25. Les vœux politiques étaient interdits aux assemblées algériennes (conseil supérieur de gouvernement et les délégations financières). Leurs délibérations devaient être approuvés par une loi. La souveraineté française est ainsi clairement réaffirmée. Cette réforme ne calme pas l'opinion publique européenne d'Algérie. [...]
[...] Il correspondait territoires de la tribu, donc du chef. Il regroupe un certain nombre de villages, c'est le dernier échelon de la hiérarchie administrative. En Afrique Equatoriale Française, si le modèle est le même l'application n'en sera que très succincte. En effet, On y trouve que très exceptionnellement quatre lieutenants gouverneurs subordonnés à gouverneur général. Le pays est immense et très peu peuplé et avait réputation épouvantable à tel point que les personnes nommées faisaient tout pour pas rejoindre leur poste23. [...]
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