Action politique, Jean Jaurès, socialisme, France, hors frontières, cursus intellectuel, affaire Dreyfus, Malebranche, lutte des classes, SFIO Section Française de l'Internationale Ouvrière, collectivisme, Charles Péguy, Émile Zola
Jean Jaurès est né à Castres en 1859, brillant élève, il est reçu premier à l'École Normale Supérieure en 1878 et agrégé de philosophie en 1881. Sa vie nous est décrite en grande partie par l'historienne Rébérioux qui a mis en valeur le premier leader de la SFIO (Section Française de l'Internationale Ouvrière). L'oeuvre de Jean Jaurès dans son intégralité est monumentale et très diverse comme l'ouvrage Histoire sociale de la Révolution française, des essais philosophiques, des discours parlementaires, des articles de presse, des correspondances... Mais Jean Jaurès a connu une fin tragique, avec son assassinat par Raoul Villain en 1914, ce qui lui vaudra la palme du martyre.
Nous allons étudier dans quelles mesures Jean Jaurès a été le "socialiste par excellence" en relation avec la citation de Léon Blum "Jean Jaurès a été pendant 15 ans en France et hors de France, le socialiste par excellence". Son action ne se concentre pas exclusivement en France, mais se répandait au-delà des frontières.
[...] Jean Jaurès découvre le prolétariat de la ville de Carmaux : misère, exploitation des salariés et abus des patrons. Il est élu député à Carmaux et le restera jusqu'à sa mort. Il s'engage complètement auprès des syndicats et découvre les phénomènes de la lutte des classes. Enfin, l'Affaire Dreyfus accentue le fléchissement de Jean Jaurès vers la gauche et en 1896, il rejoint le camp des dreyfusards. Portrait de Jean Jaurès Il a un corps massif avec une barbe très broussailleuse. Gros mangeur, très cordial, il éveillait de la sympathie et restait d'une gaieté très jeune. [...]
[...] Il fait découler le socialisme des valeurs de 1789, des principes de Robespierre. Il s'inscrit plus dans les socialistes indépendants, puisqu'il ne veut pas abandonner ses idéaux religieux, les propriétés, les capitaux Il est non marxiste. En 1895, il devient le leader des socialistes face à Millerant (indépendant) et Guesde (marxiste). Ses points forts sont ses connaissances, son dévouement et sa rhétorique. Il se fait propagandiste des socialistes non seulement au Parlement, mais surtout dans les articles de journaux : La Petite République et l'Humanité en 1904, et la Dépêche de Toulouse. [...]
[...] L'entente socialiste appartient à une culture humaine. Jean Jaurès est l'un des précurseurs de la notion d'arbitrage international. Jean Jaurès face à la guerre Pour les colonies, il dénonce les excès colonialistes, mais il maintient que la France a un rôle d'émancipation et de civilisation. Jean Jaurès a multiplié les contacts avec les Russes immigrés, les Juifs, les Indiens, les Turcs, les Égyptiens Il mène une lutte désespérée contre la guerre de 1914/1918. À partir de 1903, Jean Jaurès vit l'approche de la première Internationale de façon douloureuse : « le capitalisme porte en lui, la guerre comme la ruée porte l'orage ». [...]
[...] Son action ne se concentre pas exclusivement en France, mais se répandait au-delà des frontières. Après avoir vu l'ascension politique d'un républicain dans une première partie, nous nous intéresserons au fait que Jean Jaurès, membre de la SFIO a donné la République aux mains des socialistes. Et enfin dans une dernière partie, nous verrons l'influence de sa politique au-delà des frontières. L'ascension politique d'un républicain L'environnement social Jean Jaurès est né dans une famille bourgeoise, avec une situation aisée. Son père était un homme d'affaires et sa mère appartenait à une haute bourgeoisie catholique. [...]
[...] Il ne croit d'ailleurs pas au pacte franco-allemand de 1912. Jean Jaurès fut le véritable artisan infatigable de l'unité socialiste réalisée en 1905 selon la citation de M. Rébérioux « Par son optimisme évident, sa croyance au progrès et aux valeurs humanistes, son ardent républicanisme, appartient au XIXe siècle. Par sa mélancolie secrète, sa confiance passionnée dans le prolétariat, l'originalité prémonitoire de son œuvre historique, la vitalité sans relâche de son militarisme, est un homme du XXe siècle ». [...]
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