De Gaulle est présent dans nos mémoires comme celui qui permit à la France de participer à la victoire finale contre le nazisme.
Il dirigea la résistance de Londres puis d'Alger et essaya tant bien que mal d'organiser la Résistance française en rassemblant la multitude de mouvements qui s'étaient constitués sur le terrain en envoyant notamment Jean Moulin (...)
[...] Il y eu deux vagues de nationalisation, toutes deux décidées par de Gaulle : fin 1944, début 1945, les houillères puis les transports sont nationalisés. Le cas de Renault intervient aussi, ayant collaboré cette entreprise est déclarée publique, les propriétaires ne furent pas rémunérés. Puis fin 1945 et début 1946 où, là, est concerné le secteur du crédit (sauf les banques d'affaire). La France manque également de dollars pour acheter des biens d'équipement notamment. Le capital fixe de production date d'avant guerre et le réseaux de transport est paralysé. [...]
[...] En plus d'être un symbole et de nommer le premier ministre il obtient une chasse gardée : la politique étrangère. Il est rééligible plus d'une fois, ce qui n'était pas le cas dans la République. Et l'article 16 prévoit en cas de crise grave des pouvoirs exceptionnel. Ils ne seront utilisés qu'une seule fois lors du putsch d'Alger et par le général de Gaulle. Le législatif est détenu par un système bicaméral. Le Sénat et l'Assemblée Nationale. La navette entre les deux permet aux lois d'être examinées plus soigneusement. [...]
[...] En plus des ces institutions le général mis fin aux problème de politique étrangère notamment connu par la France. Le 4 juin 1958 le général de Gaulle prononce sa fameuse phrase Je vous ai compris à Alger devant un parterre de pieds noirs. Jamais (sauf une fois ) il dit vive l'Algérie française Ce discours restera célèbre dans le fait qu'il n'engage le général à rien. Cependant certains diront que le général ne s'est décidé que très tard, d'autres diront qu'il savait ce qu'il faisait depuis le début. [...]
[...] Le 16 juin 1946, dans son discours de Bayeux, il présente son propre projet de constitution. Il exige entre autres, une Assemblée indépendante, des partis moins puissants et un exécutif fort. Cependant l'Assemblée a constitué un projet de régime parlementaire. Le premier projet est refusé au référendum. De nouvelles élections s'ensuivent et une Assemblée à nouveau tripartite se met au travail. Un deuxième projet est présenté. Il est qualifié de replâtrage par Dequin. De Gaulle est, comme pour le premier, contre. [...]
[...] C'est pour cela qu'en avril 1947, le général de Gaulle créer son parti, le RPF (rassemblement pour la France). La même année le gouvernement révoque les ministres communistes et même si cette rupture n'est pas encore considérée comme définitive elle le deviendra, marquant ainsi le début de la guerre froide. De Gaulle fait des communistes une de ses principales cibles. Ainsi aux élection municipales son parti fait une très nette percée. Mais dès 1953 le RPF est inactif, on considère qu'il s'endort en 1955. [...]
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