À la fin du XVIIIe siècle, en Grande-Bretagne, la campagne en faveur de l'abolition de la traite des escalves gagna des partisans. De nombreuses personnes s'opposaient à cette traite pour des raisons morales, en particulier dans les communautés religieuses des quakers, des méthodistes ou des baptistes.
Des Noirs vivant en Grande-Bretagne travaillèrent aussi activement en faveur de l'abolition. On peut citer parmi eux Ottabah Cugoano, qui écrivit un livre contre l'esclavage, et Olaudah Equiano qui paritcipa à la promotion de la cause abolitionniste par son autobiographie et ses conférences.
[...] Devaient-ils, comme les États du Sud, autoriser l'esclavage ou l'interdire comme les États du Nord ? En 1820, le Congrès admit dans l'Union le Missouri esclavagiste et le Maine antiesclavagiste. Les membres du Congrès votèrent alors le compromis du Missouri qui traçait une ligne imaginaire à travers les États-Unis. L'esclavage était légal dans les États situés au-dessous de cette ligne et illégal dans ceux situés au-dessus. L'admission dans l'Union des territoires du Nouveau-Mexique, de la Californie, de l'Utah et plus tard du Kansas et du Nebraska souleva de nouveaux problèmes. [...]
[...] VI) La reconstruction À la fin de la guerre de Sécession, les États-Unis durent faire face à plusieurs tâches urgentes. Les États confédérés dévastés par la guerre devaient être réintégrés dans l'Union. En outre, quatre millions de Noirs libres devaient trouver leur place dans la société américaine. Le programme permettant d'atteindre ces objectifs fut appelé la ''reconstruction''. Le vice-président Andrew Johnson, succèda à Lincoln après son assassinat. Johnson, un sudiste, se montra sensible aux inquiétudes du Sud. En 1865, il commença la reconstruction en créant des assemblées dans tous les anciens États Confédérés. [...]
[...] Les abolitionnistes pensaient que si les planteurs ne pouvaient plus compter sur l'arrivée régulière d'esclaves africains, ils devraient améliorer les conditions de vie de leurs travailleurs : nourriture, logement et soins. Cela leur garantirait une meilleure santé et la possibilité de fonder une famille. Les défenseurs britanniques de la traite des Noirs étaient des planteurs, des armateurs, des marchands et des banquiers. Ils disaient que l'esclavage était necessaire à l'économie de la GrandeBretagne et des Antilles britanniques. Les représentants de villes telles que Liverpool affrimaient que l'abolition de la traite provoquerait la ruine de nombreux commerces. [...]
[...] Ces représentants étaient favorables à l'abolition de l'esclavage, car elle permettait l'instauration du libre-échange. En 1833, Buxton déposa un projet de loi d'émancipation pour les colonies britanniques. Le projet fut adopté, mais seuls les esclaves âgés de moins de 6 ans furent affranchis immédiatement. Les plus âgés devinrent apprentis pour sept ans, travaillant 45 heures par semaine pour leurs maîtres sans être payés. Pour surveiller cette période de transition, le gouvernement britannique nomma 150 magistrats. Mais ce projet difficile à appliquer fut rapidement abandonné. [...]
[...] Ils furent de plus victimes d'actes de violence, toujours plus nombreux de la part des Blancs. Ces violences perpétrées par de petits groupes ou des sociétés secrètes racistes, tel le Ku Klux Klan, allaient de simples coups à des lynchages. Au début du XX e , de nombreux gouvernements locaux adoptèrent des lois réduisant les droits des Noirs et instaurant la ségrégation dans tous les lieux publics, des terrains de jeux aux hôpitaux et aux écoles. [...]
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