Pendant la guerre, De Gaulle n'a pas de véritable légitimité (raison pour laquelle les Américains se méfient de lui en qui ils ne voient pas un démocrate). Il n'en a une qu'à partir de la création à Alger du Gouvernement provisoire de la République française (1944). De Gaulle souhaite une unité nationale et la fin du « gouvernement des partis ». Autour de lui on trouve donc des personnes d'horizons politiques différents. Trois partis peuvent se réclamer de la résistance (PCF, SFIO, Mouvement Républicain Populaire) : tripartisme (...)
[...] Si quelques réformes sont réalisées (intégration d'une Charte de l'environnement dans la constitution), la fin du second mandat apparaît comme une longue période d'immobilisme (avec des reculs spectaculaires comme sur le Contrat Première Embauche) que renforcent encore des tensions sociales croissantes (crise des banlieues à la fin de 2005). Les commentateurs pointent du doigt le fait que durant les douze années de Chirac à l'Elysée la France n'a pas sur se moderniser, s'adapter au monde nouveau, ni régler ses problèmes (déficits, crise sociale . La présidence Sarkozy : le mouvement avant tout ? [...]
[...] La question principale est alors de savoir qui de Chirac ou de Jospin affrontera (et perdra) contre Edouard Balladur au second tour. Or, la campagne d'Edouard Balladur est assez maladroite pour dégonfler l'image positive du premier ministre. Au premier tour, Lionel Jospin l'emporte devant Jacques Chirac, éliminant ainsi Edouard Balladur de la course à l'Elysée (l'élection montre en outre le maintien d'un fort vote FN et l'effondrement du PCF). Au second tour mai 1995) cependant, Jacques Chirac l'emporte avec des voix. [...]
[...] Inquiet par l'évolution des gouvernements français (un gouvernement dirigé par Pierre Pflimlin en cours de formation pourrait engager des négociations), les Français d'Algérie et l'armée. Ce soulèvement sème la plus grande confusion en Algérie et en France. Des rumeurs courent quant à des actions de parachutistes contre le pouvoir en métropole (opération Résurrection). Cependant, toutes ces tensions sont plus ou moins contrôlées par les partisans de de Gaulle. Le 15 mai, le général Salan, qui avait pris la tête du mouvement à Alger, fait acclamer le nom de de Gaulle. Celui-ci apparaît donc pour tous comme ke seul recours dans cette crise. [...]
[...] Une nouvelle cohabitation se met en place mais dans des conditions nouvelles : c'est un homme de gauche qui est à Matignon et, surtout, la cohabitation durera cinq ans puisque l'élection présidentielle et les prochaines législatives auront lieu en 2002. Les cinq années de Lionel Jospin à Matignon sont marquées par une reprise économique et des réformes importantes (quoique décriées) : les 35 heures hebdomadaires, le PACS, la Couverture Médicale Universelle (CMU) avec comme conséquence positive une décrue du chômage. En matière politique, Lionel Jospin porte la réforme du quinquennat à laquelle Jacques Chirac finit par se rallier. En 2000, les Français approuvent à la réforme. [...]
[...] Cet effritement s'accélère encore depuis le déclenchement de la crise économique au second semestre 2008. Conclusion En dépit des réformes qui ont pu avoir lieu depuis 1958, la Cinquième République a globalement conservé sa logique avec un président aux pouvoirs forts (il est souvent présenté de ma manière un peu exagérée comme un monarque républicain), un Parlement généralement obéissant aux volontés gouvernementales (même s'il arrive aux députés de grogner ou de faire part de leur mauvaise humeur sur tel ou tel projet). [...]
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