Le 13 mai 1958, à la suite d'une manifestation qui tourne à l'insurrection à Alger, le général de Gaulle est appelé au pouvoir par le président René Coty pour régler la crise algérienne et fonder un nouveau régime. Face aux nombreux problèmes qui assaillent la IVème République et son incapacité à les résoudre, il apparaît comme le seul capable de redresser la France et jouit d'une grande popularité héritée de son rôle pendant la résistance.
Le régime de la Vème République qui est encore en place aujourd'hui à marqué la seconde moitié du XXème siècle en France. Six présidents se sont succédés à sa tête jusqu'à aujourd'hui, chacun avec une pratique très différente du pouvoir et une interprétation différente de la constitution et des institutions. Les évolutions de la vie politique et des institutions depuis 1958 se sont également déroulées dans un cadre socio-économique en perpétuelle évolution où la France est entrée, comme le reste du monde, dans une nouvelle ère de progrès et de modernité. En quoi la Vème République s'impose-t-elle comme un nouveau régime marqué par de profondes mutations de la vie politique et de la société française depuis 1958 ? (...)
[...] Les évolutions de la vie politique et des institutions depuis 1958 se sont également déroulées dans un cadre socio-économique en perpétuelle évolution où la France est entrée, comme le reste du monde, dans une nouvelle ère de progrès et de modernité. En quoi la Vème République s'impose-t-elle comme un nouveau régime marqué par de profondes mutations de la vie politique et de la société française depuis 1958 ? Nous étudierons d'abord l'installation de la Vème République et ses caractéristiques avec le général de Gaulle au pouvoir entre 1958 et 1969. Puis, nous étudierons les évolutions de la Vème République face à différentes crises entre 1969 et 1981. [...]
[...] Jacques Chirac poursuite son action politique au sein de l'UDR qu'il transforme en RPR (Rassemblement pour la République) et est élu maire de Paris. En conclusion, les mandats de Georges Pompidou et Valérie Giscard d'Estaing ont pour conséquence d'ancrer les institutions de la Vème République dans la vie politique française mais les crises économiques et institutionnelles aboutissent sur l'alternance et l'arrivée de la gauche au pouvoir. Aux élections présidentielles de 1981, les deux principaux camps politiques sont eux-mêmes scindés en deux. [...]
[...] L'année 1962 marque une rupture dans la Vème République et surtout la deuxième partie de la république gaullienne. Tout d'abord, les accords d'Evian, qui reconnaissent l'indépendance de l'Algérie après quatre années de guerre civile et de tensions avec le FLN (Front de Libération Nationale), entérinent le pouvoir de de Gaulle et la prééminence présidentielle. Des formations politiques se coalisent alors contre le président (socialistes et radicaux, modérés). De plus, de nombreux parlementaires d'indignent de voir le Chambre tenue à l'écart des grandes décisions. [...]
[...] Considéré comme néogaulliste, Georges Pompidou entreprend la difficile tâche de succéder à la figure charismatique et très populaire du général de Gaulle. Son rôle apparait comme celui de la normalisation des institutions et dans la transition vers un régime qui ne serait plus seulement lié à son créateur. L'évolution du régime doit s'adapter à l'évolution de la société. Il pratique d'abord une politique d'ouverture politique surtout menée par son premier ministre Jacques Chaban Delmas. Cette ouverture se tourne vers les centristes et républicains indépendants (avec l'entrée au gouvernement de Valéry Giscard d'Estaing). [...]
[...] Très vite, le gouvernement est débordé par la situation et la grève générale. Le premier ministre Georges Pompidou multiplie les initiatives et tient le premier rôle alors que le général de Gaulle s'enferme dans le mutisme. Les revendications sociales s'affirment et se durcissent alors que le général de Gaulle part en voyage à Baden-Baden en Allemagne. A son retour, il annonce la dissolution de l'assemblée et obtient une majorité : c'est le début du reflux du mouvement. Mais la popularité et la crédibilité de de Gaulle sont définitivement marqués par cette crise : on parle de mort politique du général de Gaulle dès 1968. [...]
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