Dissertation sur la pratique des institutions et de la vie politique sous la cinquième République. Le sujet est actualisé : il traite depuis De Gaulle à Nicolas Sarkozy.
[...] Cela est aussi dû au fait que ce sont des personnalités politiques qui sont prises comme premier ministre et non des technocrates. Le rôle des conseillers du président prend de l'importance en particulier avec Marie-France Garaud et Pierre Juillet. B Expérience de la gauche à la présidence Le 10 mai 1981 a lieu l'élection de François Mitterrand comme président de la République française après deux échecs malgré la rupture de l'union de la Gauche en 1977. Cela marque une rupture dans la V ème République car la gauche n'a jamais été au pouvoir. [...]
[...] Aujourd'hui Nicolas Sarkozy recherche une légitimité pour une meilleure efficacité des institutions, souvent appelé super- président en raison de son intérêt pour tout traiter, révélant ainsi un premier ministre au rôle diminué. Toutefois, Nicolas Sarkozy tente de faire oublier le non au référendum de la Constitution européenne en 2005 par un traité simplifié proposé en fin 2007 en collaboration proche avec la chancelière fédérale d'Allemagne, Angela Merkel. [...]
[...] Aux élections présidentielles de 2002, c'est Jean- Marie Le Pen qui se retrouve au deuxième tour, et ce malgré un schisme au sein du Front National, en devançant Lionel Jospin qui était pourtant donné favori face à Chirac pour le second tour dans les sondages. C'était un vote protestataire : électrochoc et réaction républicaine qui donne des voix à Jacques Chirac. Par ailleurs l'extrême gauche retrouve des valeurs de 1968. De plus en 2001 a lieu la réduction du mandat présidentiel à cinq ans. Cela apporte de grands changements dans la politique. En effet, le quinquennat coïncide avec la durée d'une législative. [...]
[...] II Transition et alternance A Le premier tournant en 1974 C'est Valéry Giscard D'estaing qui est élu de justesse en mai 1974. Il appartient à la droite modérée : ce n'est pas un gaulliste. Il doit son élection à l'image qu'ont de lui les Français plus qu'au soutien d'un parti. Il s'entoure d'une majorité de non gaullistes et affirme vouloir gouverner au centre en prônant le pluralisme politique mais il prend un premier ministre gaulliste : Jacques Chirac. Il est jeune : 48 ans. [...]
[...] Des réformes économiques sont entreprises telles que les privatisations mais un échec survient sur la réforme universitaire (loi Devaquet). Ce schéma qui n'avait pas été vraiment prévu par de Gaulle se reproduit deux fois : entre 1993 et 1995 sous un gouvernement Balladur et entre 1997 et 2002 mais avec un président de droite et une Assemblée à gauche suite à une dissolution de l'Assemblée par Chirac qui cherche à renforcer sa majorité (gouvernement Jospin). Cette situation entraîne une dyarchie de l'exécutif. [...]
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