Selon la nouvelle constitution, le pouvoir exécutif appartient à un Président élu pour 7 ans par un collège électoral. Mais après la modification de la constitution en 1962, le Président est élu au suffrage universel. Le Président a de nombreux pouvoirs : chef des armées, nomme le Premier ministre, peut demander une nouvelle délibération sur une loi qui ne lui convient pas, prononce la dissolution de l'Assemblée générale et en cas de crises graves, il prend des mesures exceptionnelles après consultation du Premier ministre, des présidents des assemblées et du conseil institutionnel. Il informe ensuite la décision à la nation par un message (...)
[...] Les partis politiques Extrême droite : Peu importante jusqu'au début des années 80. Le Front National est créé en 1972. Droite conservatrice : plusieurs noms ( UNR, UDR, RPR, et depuis 2002, UMP. Elle insiste sur l'indépendance nationale. Droite libérale : Depuis 1978, s'appelle UDF. Elle est favorable à la construction européenne. Socialistes : En 1969, prend le nom de PS. Communistes : PCF en déclin depuis les années 80. [...]
[...] - La phase politique : A partir du 13 mai, De Gaulle ne parvient pas à reprendre le pays en main. Malgré les accords de Grenelle du 27 mai qui prévoient des hausses de salaires, la crise s'amplifie. Suite au discours de De Gaulle le 30 mai, l'Assemblée nationale est dissoute et le même jour, un million de manifestants défilent sur les Champs-Elysées pour le soutenir. Pompidou négocie la reprise du travail avec la CGT et puisque celle-ci n'a pas voulu s'engager dans une épreuve de force de type révolutionnaire et les élections de juin 1968 donnent une majorité écrasante à la droite. [...]
[...] Une vie politique nouvelle A. Les institutions Selon la nouvelle constitution, le pouvoir exécutif appartient à un Président élu pour 7 ans par un collège électoral. Mais après la modification de la constitution en 1962, le Président est élu au suffrage universel. Le Président a de nombreux pouvoirs : chef des armées, nomme le Premier ministre, peut demander une nouvelle délibération sur une loi qui ne lui convient pas, prononce la dissolution de l'Assemblée générale et en cas de crises graves, il prend des mesures exceptionnelles après consultation du Premier ministre, des présidents des assemblées et du conseil institutionnel. [...]
[...] Il modernise la vie économique, scolaire (ouverture des universités aux lycéens en 1966) grâce au soutien de son parti UNR qui devient UDR en 1967. Mais, à partir de 1963, il y a une certaine usure du pouvoir qui s'accentue jusqu'en 1968 avec le slogan la France s'ennui L'après De Gaulle A. Mais 1968 ébranle la 5ème République A l'élection présidentielle de 1965, la première au suffrage universel, De Gaulle est mis en ballotage (44,65% des voix) face à Mitterrand. Il est réélu au deuxième tour avec 55% des voix. Aux élections législatives de 1967, la majorité présidentielle l'emporte de justesse. [...]
[...] Mitterrand renvoie alors Mauroy et les communiste et nomme Premier ministre Laurent Fabius qui lance aussitôt une politique de rigueur salariale et une tentative de retour aux équilibres financiers qui mécontentent la clientèle électorale des socialistes et qui amènent donc à l'échec électoral de la gauche en Les institutions survivent à la première cohabitation Ces élections de 1986 inaugurent une nouvelle période de l'histoire de la 5ème République. Pour la première fois, le Président n'a pas une majorité des voix à l'Assemblée nationale : c'est la cohabitation. Mitterrand, qui ne voulait pas démissionner, nomme Jacques Chirac Premier ministre. Les relations entre les deux hommes sont délicates car Chirac fait le contraire de ce qu'on fait les socialistes : privatisations, suppression de l'impôt sur les grandes fortunes, diminution des impôts directs. [...]
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