La 4ème République est marquée par un régime parlementaire. L'assemblée nationale est prépondérante. Elle est composée de 619 députés élus pour 5 ans au suffrage universel direct et qui votent l'investiture du président du conseil (...)
[...] 1947-1958 : une fragile 4ème République 3.1 ) Les bases d'une naissance économique forte sont acquises par des gouvernements fragiles Le Plan Marshall est exploité habilement en privilégiant les équipements et les infrastructures. La politique du logement social est lancée après l'appel de l'Abbé Pierre en 1954. Les imitatives en faveur de l'Europe aboutissent au traité de Rome en ) Les chefs des gouvernements sont des personnalités marquantes Antoine Pinay (1891-1994) est un homme politique libéral modéré, son action en 1952 consiste à lutter contre l'inflation. [...]
[...] L'Etat oblige les établissements ayant plus de salariés à avoir des comités d'entreprise : c'est le début de la démocratie participative sur la gestion sociale de l'entreprise. L'Etat crée la sécurité sociale en octobre 1945 qui impose des cotisations obligatoires de la part des salariés et des employeurs pour financer les risques maladie, l'invalidité et la vieillesse. Le droit au bien être est inscrit dans le préambule de la constitution de 1946. Les crises de 1947 : dislocation de l'unanimité de l'après seconde guerre mondiale 2.1 ) Rénovation des ministres communistes du gouvernement Ramadier Le PCF suit la ligne politique imposée par Moscou. [...]
[...] La 4ème république est encore présente dans le rôle essentiel du 1er ministre et dans la puissance de l'assemblée qui peut renverser le gouvernement (motion de censure). La 5ème république amène des changements politiques importants : Le président de la république dispose de plus de pouvoir et des pleins pouvoirs en cas de crise, de dissolution de l'assemblée encore de référendum. L'influence du parlement est limitée par le 49-3 (texte de loi voté sans débat). Le scrutin uninominal à 2 tours favorise les grands partis et donne des majorités stables, durables et disciplinées. [...]
[...] René Coty, président de la république, propose Pierre Pflimlin (MRP) comme président du conseil. Aussitôt un comité de salut public se crée à Alger, présidé par le général Massu, composé de civils et de militaires favorables à l'Algérie française, refusant l'autorité de Paris (13 mai 1958). Le 15 mai à Alger, le commandant en chef de l'armée, le général Salan fait acclamer du haut du balcon de l'hôtel de ville, le nom du général de Gaulle, seule personnalité de confiance et de prestige Vive De Gaulle Le 19 mai, De Gaulle est l'homme de recours pour les hommes politiques de toute tendance dans un climat qui se dégrade ; le 1er juin, il est investi président du conseil et il doit former un gouvernement d'union nationale ; l'assemblée lui donne les pleins pouvoirs et le charge de préparer une nouvelle constitution. [...]
[...] L'assemblée vote sa confiance. Le parlementaire l'emporte sur l'exécutif ) Reconstruire la France et l'accord national autour de la modernisation du pays Les nationalisations sont massives. Elles sont facilitées par un climat social hostile au patronat, soupçonné de collaboration. Elles sont approuvées par l'opinion qui y voit un moyen de sortir de la pénurie. Elles sont appliquées dans l'énergie, le crédit et les assurances, sans compter la nationalisation de Renault sanctionnée pour avoir collaboré avec les allemands pendant la seconde guerre mondiale. [...]
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