Les républicains occupent désormais toutes les fonctions de pouvoir. Jules Grévy détient pendant plus de huit ans la présidence de la République. Il est temps désormais d'assoir la République dans ses institutions.
La droite des monarchistes est très affaiblie par la démobilisation des conservateurs après 1877-78 où les républicains sont majoritaires. La droite ne conserve alors qu'un quart des voix aux élections du 21 août 1881, ayant renoncé au combat dans près de la moitié des circonscriptions, signe de défaite morale (...)
[...] Sa popularité croit mais les républicain de gouvernement s'inquiètent de son impulsivité démagogique nationaliste qui provoque des complications internationales, voir la guerre avec l'Allemagne. Boulanger se fait écarté et les radicaux mènent la vie dure au nouveau gouvernement. Après le scandale des décorations, les Chambres mettent pratiquement le président de la république en demeure de démissionner, se que Grévy fait le 2 décembre 1887. Ferry se fait alors devancé, grâce au vote du plus bête des parlementaires, par Sadi Carnot, député de Beaune, ancien ministre et héritier d'une belle lignée républicaine. [...]
[...] - Les radicaux critiques avec Clémenceau qui défendent la séparation de l'Église et de l'État mais reprochent à Gambetta d'avoir abandonné son programme initial Suppression du Sénat et du président. - Apparition du mouvement socialiste (1881) avec le Parti Ouvrier Français créé par Jules Guesde qui pose les principes d'une égalité politique et sociale. Électorat ouvrier et urbain. Les fonctionnements du régime Prééminence parlementaire mais absence de parti et de groupe organisé, il n'y a pas de discipline de vote ce qui tend vers une instabilité gouvernementale : le résident du conseil n'est pas maitre de la majorité parlementaire, il n'a pas le pouvoir d'organiser correctement les institutions. [...]
[...] Portée et limites de l'œuvre républicaine 1880-1890 Mise en place de la république libérale issue d'un compromis conservateur. Les républicains occupent désormais toutes les fonctions de pouvoir. Jules Grévy détient pendant plus de huit ans la présidence de la République. I. Les forces et les acteurs politiques. La droite des monarchistes est très affaiblie par la démobilisation des conservateurs après 1877-78 où les républicains sont majoritaires. La droite ne conserve alors qu'un quart des voix aux élections du 21 aout 1881, ayant renoncé au combat dans près de la moitié des circonscriptions, signe de défaite morale. [...]
[...] Les réformes libérales et leurs limites Le premier Ministère sera présidé par Jules Ferry de Septembre 1880 à Novembre 1881. Quatre mots d'ordre à la base : liberté (des personnes, des idées, du régime représentatif), laïcité (de l'État et de l'école [primaire gratuite (loi du 16juin 81) et obligatoire (jusqu'à 13 ans : loi du 28 mars égalité des citoyens devant la loi et fraternité entre compatriotes. Le cœur du programme républicain réside essentiellement dans la diffusion de l'instruction, indispensable pour former le citoyen, consolider la République en enseignant sa morale et ses principes et permettre à terme l'amélioration de la société. [...]
[...] La chute de Ferry, en novembre 82 ouvre à Gambetta la voie de la présidence du Conseil malgré les réticences de Grevy. Gambetta avance un projet de réformes constitutionnelles destiné à donner la possibilité d'agir à un gouvernement énergique : nouvelle loi électorale et réforme du Sénat par la réduction de ses droits face à la Chambre, une réforme mal accueillie par les parlementaires qui craigne un renforcement de l'Exécutif. De plus son programme semble ambitieux : rachat des compagnies de chemin de fer (nationalisation qui se fera en 1937 SNCF). [...]
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