La République sous la IIIème République en France avant 1914

Résumé du document

La France de la Belle-Epoque (1880-1914) est une puissance coloniale, économique (la deuxième après la Grande Bretagne) et est aussi la quatrième puissance mondiale avant 1914. Néanmoins, la France fait course à part dans l'Europe des empires et des monarchies. En effet, la France est une République.

Après diverses expériences en matière de gouvernement (République, monarchie, de nouveau République puis empire), la France redevient une République en 1870. Cette IIIème République est fragile, tout comme les Républiques l'ayant précédée, mais semble s'affirmer et être plus novatrice. Dans ce cas, qu'est-ce qui caractérise la nouvelle République mise en place à l'époque par rapport aux autres régimes ? Comment se met-elle en place ? Comment se construit-elle ? (...)

Extraits

[...] Ainsi, la République a su résister à ses tensions internes et a donc progressé. Cette République rayonne même. Elle rayonne tout d'abord grâce à Paris, ville Lumière”, ville de la mode et des arts, et par ses expositions universelles (par exemple, la Tour Eiffel fut créée, à l'origine, pour l'Exposition universelle de Paris de 1889). Enfin, la République rayonne surtout par son coté novateur lié à ses valeurs nouvelles. Page 3 sur 4 La République sous la IIIème République en France avant 1914. [...]

[...] Ces différents aspects seront étudiés afin de voir quel est la situation de la République sous la IIIème République en France. En effet, étudier la République sous la IIIème République en France consiste à étudier les spécificités du régime républicain de la IIIème République mais aussi sa mise en place. Le régime est républicain sous la IIIème République, ce qui est a priori évident, malgré l'expression République sous la IIIème République”. Celle-ci nous invite en effet à regarder la de la République à un moment donné d'une des Républiques en France, en l'espèce la IIIème République, il ne s'agit pas de s'attarder sur la IIIème République en tant que régime parmi d'autres en France mais d'étudier la vie de ce régime durant une période précise, ce qui revient à étudier la République en France avant 1914. [...]

[...] La douloureuse naissance de la IIIème République en France. En 1870, le IInd Empire prend fin lors de la défaite des troupes françaises à Sedan ; la France capitula et la IIIème République n'acquît ainsi dans la défaite. Par sa naissance, cette République apparait ainsi vouée à l'échec. Par la suite, Adolphe Thiers, premier Président de cette jeune République est chargé de signer le traité de Francfort qui fait perdre à la France l'Alsace-Lorraine et oblige la France à verser de fortes Page 1 sur 4 La République sous la IIIème République en France avant 1914. [...]

[...] La République sous la IIIème République en France avant 1914. Sujet (1ère européenne anglais) : La République sous la IIIème République en France avant 1914. La France de la Belle-Epoque (1880-1914) est une puissance coloniale, économique (la deuxième après la Grande Bretagne) et est aussi la quatrième puissance mondiale avant 1914. Néanmoins, la France fait course à part dans l'Europe des empires et des monarchies. En effet, la France est une République. Après diverses expériences en matière de gouvernement (République, monarchie, de nouveau Républiques puis empire), la France redevient une République en 1870. [...]

[...] La République sous la IIIème République semblait mal partie de par sa naissance douloureuse en 1870. En outre, sa progression fut de même difficile et même douloureuse notamment aux moments des affaires et des oppositions violentes opposant les ouvriers aux forces de l'ordre dans la cadre des grèves. Néanmoins, la République s'est affirmée et, même, ne fut jamais aussi forte. De plus, elle devint novatrice et démocratique ; novatrice au point d'être encore aujourd'hui la base de notre République démocratique et laïque dans laquelle des lois de la IIIème République font belles figures (école laïque, séparation de l'Eglise et de l'Etat, nombreux droits ) et sont d'ailleurs pour certaines citées par le Conseil Constitutionnel en tant que “principes fondamentaux reconnus par les lois de la République”. [...]