En 1939, la France apparaît comme affaiblie face à une Allemagne plus dynamique. Politiquement, elle est fragile. Une partie des instances est opposée à la guerre et le parti communiste est marginalisé. L'instabilité et l'inefficacité règnent alors. Le haut commandement militaire comporte des failles. De même une partie de l'opinion est contre un engagement en cas de conflit. Le niveau moral est au plus bas. On trouve même une certaine résignation. L'unité et le rassemblement n'est que de façade (...)
[...] Le haut commandement militaire comporte des failles. De même une partie de l'opinion est contre un engagement en cas de conflit. Le niveau moral est au plus bas. On trouve même une certaine résignation. L'unité et le rassemblement n'est que de façade. La drôle de guerre (septembre 1939 mai 1940) La mise en place du dispositif français Dans les premiers jours de la guerre, le général Gamelin, chef des armées, procède à la mise en place d'un dispositif : - Un front immobile. [...]
[...] Une partie de la France est occupée par l'Allemagne (la moitié sud excepté le littoral atlantique reste libre), la ligne de démarcation sépare la zone libre de la zone occupée. Les frais d'occupation sont à la charge de la France. La flotte doit être désarmée et doit rentrer dans ses ports d'attache, l'Allemagne ne compte pas s'en emparer. De même, la France conserve intégralement son empire colonial avec des troupes pour assurer sa défense. Les prisonniers français resteront en Allemagne (cela concerne 2 millions de personnes) et la France doit livrer les réfugiés politiques antinazis à l'Allemagne. [...]
[...] Mussolini, resté neutre au début de la guerre, ne veut pas que l'Allemagne soit seule à remporter la victoire. Si en soi l'événement n'est pas considérable du seul point de vue militaire, il a néanmoins un impact moral, car il montre que la France a virtuellement perdue la guerre. En outre, Mussolini a de grandes ambitions du côté des colonies françaises. Daladier et Reynaud ne sont pas dupes de la gravité de la situation et sentent la défaite. C'est ainsi que commence l'agonie de l'armée française. [...]
[...] Lui aussi est demandeur d'un régime autoritaire. Comme Pétain n'entend rien aux méandres de la politique, il charge Laval de conduire les opérations, c'est donc lui qui organise politiquement la chute de la IIIe République. Il obtient du président Lebrun la signature d'un décret qui convoque à Vichy les deux assemblées de la IIIe République (la Chambre des députés avait été élue en 1936). Ces deux assemblées (sénateurs et députés) se réunissent le 10 juillet 1940 au théâtre du grand casino. [...]
[...] Il se peut que ce soit d'ailleurs provisoire. En attendant, Hitler va même jusqu'à calmer les ambitions de Mussolini. L'armistice n'est cependant pas accepté unanimement par tous les Français. De Gaulle est sous-secrétaire d'Etat à la Défense dans le Cabinet de Paul Reynaud. Le 17 juin, où l'armistice est probable après le discours de Pétain, il quitte Bordeaux pour Londres. Il se pose en chef de la France combattante et lance son appel le 18 juin 1940 sur les ondes de la radio anglaise. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture